Vertrag und Uebergabe.

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Oette tradition — lorsqu’il y a reserve d’usufruit est celle
de droit: en eff et cette reserve n’empeche pas le droit present,
resultant de la donation, et que la nue propriete de la chose
donnee ne soit passee dans la personne du donataire, et par cette
reserve le donateur ne jouit plus qu’ä titre de constitut et de
precaire et est depouille de la propriete.
Und das gleiche besagt auch Pothier in seiner klaren und flachen
Weise. In seinein Traktat über das Eigenthum I ch. 2 s. 4 a. 1
§ 6 nr. 208 handelt er von der tradition feinte qui resuite de cer-
taines clauses appos6es au contrat de vente ou de donation de
la chose ou autres contrats semblables; als solche Klauseln werden
erwähnt:
la clause de constitut: c’est une clause qu’on met dans un
contrat de donation ou de vente ou dans quelqu’autre espece de
contrat, par laquelle le vendeur ou le donateur_declare qu’il
entend desormais ne la tenir que pour et au nom de l’acheteur
ou du donataire;
sodann nennt er die clause de precaire, par laquelle le vendeur
ou le donateur declare qu’il n’entend plus tenir la chose donnee
ou vendue que precairement de l’acheteur ou donataire;
sodann die clause de rentention d’usufruit: diese enthalte auch
eine tradition feinte; car l’usufruit etant essentiellement le droit
de jouir de la chose d’autrui, et personne ne pouvant per rerum
naturam etre usufrutier de sa propre chose, le donateur ou
vendeur, en declarant qu’il retient l’usufruit de la chose donnee
ou vendue, declare suffisament, qu’il ne tient plus la chose en
son nom et comme chose qui lui appartient, mais au nom du
donataire ou acheteur — —;
endlich die Klausel, daß der Veräußerer die Sache als Miether
oder Pächter besitzen wolle.
Außerdem erwähnt er kurz die Bestimmungen einiger Coutumes
und hebt hervor, daß nach Orleans a. 27855) die clause de des-
saisine saisine allein schon das Eigenthum übertrage, vorausgesetzt,
daß sie in einer öffentlichen Urkunde stehe.

55) Vgl. oben S. 24.