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teilieet ministerio nihil cuiquam praeter laudem bene admini-
strati ojficii, accedere debere j eile confirine plutöt le pro,
verbe : virtus post nummos, et iustifie ce qu’uu autre an.
eien a deja dit de 1’avarice de son tems ; sed saevior igni-
bus1 Aetnee., fervens amor ardet habendi.
Mais laissons ces reflexions inutiles pour le grand.
nombre, et'rendons grace n Ia justice vengeresse /de la
morale publique, qui sait du moins bannir les clameurs de
(a cupidite eflfrenee du sanctuaire des tribunaux, si eile
n?est pas cupable de prevenir ses inunoeuvres dans la. so-
ciete , et qui quoiqu’ inipuissante pour empecber. les
e'carts de Ia delicatesse et Poubli des devoirs, r eius e sj,
protection a ceux qui viennent en reclamer les Iruits
honteux.
Passons au tait qui a donne lieu a ce singulier proces«
II est.notoire qu'en 1789 il s’est opere une revolution
dans le pays de Liege.
La nouvelle en etuit a peine parvenue a la chambre
imperiale de IVetilar , que ce tribunal supreme criit
devoir prendre des inesures pour en arreter le torrent et
remettre les choses dans leur aucien etat.
Un arret du. 27 Aoitst 1789 ordonna le retablissement
de l’ancienne Constitution du pays, la reintegration des
Magistrats deposes par le peuple., et la recherche et
punition des auteurs de 1'insurrection.
L’execution de cet arret lut confiee au* trois directeurt
du cercie de Westphalie'. le roi de Prusse, Pelecteur^de
Cülogne et celui du Palatinat- ...
Ces trois pnnees Hreut inarcher des troupes contre le
peuple lie'gois; cependant le roi.de P russe Iit bientqt re-
venir lea siennes, ue voulant pas emploj r la loree acmee