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jours assuré de la succession à l'exclusion de 
la soeur commune sans autre formalité. La 
soeur ne pouvoit pas se mettre en competen¬ 
ce avec lui, & encore moins avec les filles 
du defunt. Tout ce qu'on peut excepter ici 
selon les Loix susdites, c'est que la Gerade 
& ces sortes de meubles apartenants aux 
femmes tomboient toujours en partage à la 
plus proche parente, non obstant l'existence 
des heritiers males, par consequent en tout 
cas au defaut de la proche, à une plus élo- 
ignée; & que les Sorores in capillis, c'est à 
dire, les sœeurs, qui n'étoient pas encore ma¬ 
riées, alloient du pair avec les filles par rap- 
port à la dot, ou a un entretien convenable, 
dont les sœurs mariées avoient deja été 
pourvues. 
§. VI. Nous n'avons parlé jusqu'ici 
que des biens allodiaux. Passons donc à la 
succession feodale. 
Les fiefs, que le droit Romain ignore, 
ne doivent leur propre origine qu'aux cou- 
tumes des susdits peuples. Anciennement 
les gages, ou appointements annuels en ar¬ 
gent, n'etoient pas encore en usage. L'on 
donna ordinairement au lieu des Salaires 
quelques terres particulieres en fief à tous 
ceux qui avoient à rendre des Services mili¬ 
taires, ou auliques. Un prince relevant de 
cette façon d'un autre, étoit obligé d'assister 
celui ci en tems de guerre, & de lui faire sa 
Cour dans les occurrences. La chose mê- 
me 
Vorage 
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zu Berlin