LES OFFICES.
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Marsyas. Le polissage donné au marbre lors de
sa découverte en 1675, l’a fait longtemps prendre
pour une œuvre moderne de la Renaissance.
Les plus belles peintures des Offices sont réu-
nies dans cette salle.
N° 1131. — RAPHAeL. Portrait du pape Ju-
les II. Les portraits peints par Raphaël sont d’un
tout autre ordre que ceux de maîtres tels que le
Titien ou Van Dyck, qui étaient spécialement des
peintres de portraits. Raphaël ne fit le portrait
qu’incidemment et toujours sous l’influence de sa
manière du moment. Celui de Jules II est de l’é-
poque romaine et d’une tonalité très sombre,
fortement impressionnée comme coloris par les-
Vénitiens.
Dans cette toile qui appartenait à la famille de
la Rovere, on regrette de ne retrouver ni la vi-
vacité, ni le feu du regard qu’on serait en droit
d’attendre du violent, passionné et fougueux pon-
tife.
N° 129. — RAPHael. La Vierge du Chardon-
neret. Ce tableau, dans la première manière de
Raphaël, fut exécuté en 1548, à Florence, pour la
famille Nasi. D’une grâce charmante, mais ba¬
nale, d’une perfection absolue, mais froide, sans
aucun appel à un sentiment plus profond, il vous
laisse indifférent.
N° 1127. — RaPHaeL. Saint Jean dans le dé-
vert, une des nombreuses copies de ce sujet traité
par le maître et dont l’original a disparu.
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