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SANTA CROCE.
Buste du comte Fossombroni, excellent ministre d’un bon prince
(+ 1844) par Bartolini.
Modèle du monument à Donatello que le sculpteur Lucchesi est en
train d’achever en marbre.
Monuments du lettré Tavanti, du médecin-juriste Puccinotti et de
l’érudit Giovanni Lami (+ 1770).
Dans le pavé l’endroit où est enseveli l’éminent historien Carlo
Botta et où avait été enseveli Vasari, peut-être ensuite transféré à
Arezzo sa patrie.
Tombeau académique de Mulazzi-Signorini (+ 1812) conseiller du
grand-duc Pierre-Léopold.
* Le baroque
monument de Galilée
et de son télescope (+ 1642 à Arcetri, v. Environs) par Foggini et Tic¬
ciati en 1737 — son disciple Viviani a été enseveli auprès du maître.
La dernière chapelle est aux Verazzano, la famille du célèbre navi¬
gateur: un de ses descendants, Ludovico) + 1647 après d’honorables expé¬
ditions dans le Levant comme amiral de l’ordre de Santo Stefano), y est
enseveli.
Enfin le tombeau du poète Vincenzo Filicaia (+ 1707) transféré
en 1785 de l’église démolie de San Pier Maggiore.
L’excellent orgue de Santa Croce est de 1579 et de Noferi, cortonnais.
Dépendances de l'Eglise.
Par la petite porte à l’extrémité du transept à dr. on passe
dans le ** Corridor avec les fenêtres qui rappellent encore
un peu le style ogival, élégante architecture de Michelozzo.
Tombeau du sculpteur Bartolini par Romanelli — fragments de fresques.
Par la porte à g. (en marqueterie du XIVme siècle) on entre dans la
** Sacristie, bâtie au XIVme siècle et aux frais des Pe-
ruzzi, décorée par les peintures à fresque de l’école de Giotto
(on nomme Nicola di Piero Gerini et Ambrogio di Baldese) et par les boise¬
ries marquetées et sculptées (1440-1450) par Giovanni di Michele dans le
genre de Giuliano da Maiano: les sujets de cette décoration étaient en
rapport avec tout un cycle de scènes de la Vie de Christ et de Saint Fran-
çois peintes par Giotto lui-même et ensuite dispersées.
Le grand et vieux Crucifix en bois découpe d’école giottesque est
célébré comme de Margaritone et comme donne par lui à Farinata degli
Uberti, le gibelin sauveur de sa guelfe Florence. — Des della Robbia une
Madone et une tête du Sauveur.
Les fresques, très restaurées au dernier siècle et avant 1840, sont
toutefois remarquables pour l’énergie de la composition, surtout la Cru-
cifixion avec la Résurrection d’un côté et l’Ascension de l’autre.
** La Chapelle Rinuccini, aussi du XIVme siècle,
fermée par une ** grille superbe en fer forgé de style ogival (1371),
a le tableau d’autel par Tuddeo Gaddi (1379), les voûtes et les parois