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La Vierge en marbre, Dello; les deux Anges, fresques, Bar-
biani et Cini ; les deux fresques latérales, Bicci di Lorenzo;
l’histoire de Jésus, fresques, A. delle Pomarance ; l’Annoncia-
tion, fresque, T. Zuccheri. — Dans l’église : une Vierge en
terre cuite, L. Della Robbia ; la Vierge et trois Saints, Fiche-
relli, surnommé le Riposo; le martyre de Sainte-Barbe, Buti;
la piscine probatique, Paggi; Sainte-Marie-Magdeleine, A. Del
Castagno; la Vierge et des Saintes, C. Allori. Au-dessus du
maître-autel, un Crucifix, attribué à J. Bologne ; une histoire
de Saint-Egide, Gémignani; la Nativité, D. Veneziano; la
fuite en Egypte et Saint-Antoine, Veneziano; la Descente
de la Croix, A. Allori; l’Assomption, lacopo Da Empoli;
Saint-Ludovic, Volterrano ; les fresques du plafond, Tonelli et
Bonechi. — Dans une petite cour entre l’église et les salles
des femmes, on voit le buste en marbre de Madonna Tessa,
1288, servante du fondateur de l’hôpital, à laquelle en gran-
de partie est due sa fondation; une Charité, fresque, G. da
San Giovanni : dans une chambre, le Jugement dernier, Fra
Bart. Della Porta et Mariotto Albertinelli. Dans la seconde
cour une fresque, la Samaritaine, A. Allori. Au fond de la
salle des malades un autel, J. Bologne.
L’Hôpital occupe un espace de 43,000 mètres carrés, et
peut contenir 2000 lits. — Les Sœurs Converses, qui habi-
tent le couvent de Saint-Matthieu vis-à-vis, se rendent chez
les femmes malades par un corridor souterrain pratiqué à
cet effet, en 1625. — Cet Hôpital a douze chaires. On ytrouve
aussi des salles pour les études d’anatomie, un cabinet d’in-
struments; 2000 ouvrages sur la physiologie et la pathologie;
les préparations de l’illustre J. Segato, qui avait trouvé le se-
cret de la pétrification : un laboratoire de chimie ; un labora-
toire pharmaceutique, une pharmacie ; un jardin botanique et
une bibliothèque. Dans cette dernière salle on trouve 5000 vo-
lumes imprimés; les Mémoires historiques de Florence, de 1501
à 1546, manuscrits de Fra Giuliano Ughi; l’Histoire des évé-
nements d’Italie de 1525 à 1546 de Migliore Cresci; l’auto-
graphe de l’Ammirato ; les œuvres de Crescenzio; et le traité
d’Agriculture d’Antoine San Gallo.