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troisième vitrine une collection d’épées d’ un travail
exquis, qui appartenaient aux Médicis. Un bouclier avec
le poignard et la lampe pour la ronde. Dans le milieu de
la salle est une vitrine renfermant une collection d’ar-
mes Tartares et Persanes; une autre vitrine avec des
fusils qui appartenaient aux Médicis; des petits modèles
de canons et de mortiers, et le collier, instrument de
torture. Collection de fusils anciens, parmi lesquels trois
à trente coups, par Maestro Lorenzoni florentin du XVII
siècle. D’autres à pression d’air, et des spingardes. Gros
canon avec la tête de S.“ Paul, fondu en 1638 par Côme
Cenni, et deux petits canons de chateau. Belle collection
de hallebardes, de piques et de lances, dont deux de ces
dernières avec pistolet. Dans les tablettes autour de la salle
on voit les armures noires des soldats de Jean de Médicis
appelés des Bandes Noires, et d’autres armes et armures.
Dans la petite salle à coté, se conservent des trophées
d’armes et d’armures, des cuirasses, et une selle orien-
tale.
Dans la salle au côté opposé de la cour sont des an¬
ciennes sculptures en pierre, parmi lesquelles nous cite¬
rons: un lion (le Marzocco) par Donatello; un lavabo du
1500; la porte du palais Pazzi par Donatello; la Vierge,
S.“ Pierre et S.* Paul par Paolo di Giovanni (1300); plu-
sieurs statuettes par Niccola Pisano; deux sarcophages,
dont l’un était de Cione Pollini du XIV siècle, et l’autre
du XIII siècle.
Sous le portique on voit les armes des quartiers et
des sestiers de Florence, un grand bassin de Donatello
les poinçons de la Zecca florentine, un feston en fer pour
ornementation de palais, fait par Giulio Serafini en 1600.
Escalier. Les armes qu’on y voit sont celles des Po¬
destats qu’ on choisissait en dehors des citoyens, afin
qu’ils pussent administrer la justice avec impartialité.