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Saint exposé dans sa bière aux regards du public. — 11.° Une 
toile peinte par G. Pinzani le décore, c’est une Sainte Eli- 
sabeth qui prend l’habit des sœurs de Sainte Thérèse, une 
petite coupole qui s’élève au dessus de cette chapelle est em- 
bellie par de fort jolies peintures de Ranieri del Pace. — 
12.° Le tableau représentant Sainte Rose qui prêche, est un 
ouvrage de G. Pinzani; les peintures de la coupole des demi¬ 
lunes et des tableaux qui décorent les parois latérales, sont 
de Jean Cinqui. — 13.° Le tableau qui est sur l’autel est 
l’œuvre de Pierre Dandini; il représente un Saint Pascal 
et les deux peintures latérales qui sont embellies de stucs 
sont de Ciceri. — Pour la description du 14.ème autel, c’est¬ 
à-dire du maître-autel ainsi que du chevet en général, j’emprun¬ 
terai presque mot à mot les paroles de Richa. — « Le com¬ 
« mencement du chevet est marqué par une arcade assez éle¬ 
« vée et fort élégante au dessus de laquelle on remarque les 
« armoiries de la Religion et celles de la famille Bardi ... 
« de cette arcade même part une coupole peinte délicieusement, 
« par Jean de Saint Giovanni tout aussi bien que les sup- 
« ports sur lequels elle repose . . . . . .— L’autel est isolé, 
« richement ornée de marbres fort précieux et le devant est 
« en incrustation de pierre dures représentant des faits de la 
« vie de Saint François ; mais si admirablement bien exécutés 
« que l’on serait tenté de les prendre pour une peinture, tant 
« la couleur des pierres qui forment ce travail est bien adapté 
« aux choses qu’elles doivent représenter. Au dessus de cet 
« autel . . . . . . est un Crucifix en bronze œuvre de Bar- 
« thélemy Cennini élève de Pierre Tacca. Au dessus des por¬ 
« tes du chœur sont situés deux Anges et il faut être bien 
« persuadé qu’ils sont en marbre, pour ne pas les croire 
« vivants; ils sont l’œuvre d’André Ferroni de Fiesole. Dans 
« des niches également en marbre on voit un Saint François, 
« un Saint Antoine de Padoue, un Saint Bernard de Sienne 
« et un Saint Diego , tous quatre ainsi que les niches sont les 
« œuvres du ciseau de F. Gargiolli . . .. . Les parois laté¬ 
« rales du Chevet sont incrustées en marbre, recouvertes jus- 
« qu’à la hauteur des corniches par deux tableaux dans l’un 
« desquels, (celui de droite) on voit Saint Gloire marchant 
« à la rencontre des Sarrasins en portant le Saint Sacre¬ 
« ment 
c’est l’un des meilleurs ouvrages qu’ait fait 
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