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ce que l'on trouve de remarquable dans l'intérieur de l'église, 
du Couvent et de l’Oratoire. 
Eglise. — L'architecture en est indécise; mais élégante pour 
l’ensemble et les proportions. Son élévation quoique un peu 
disproportionnée est répartie en deux ordres de pilastres les 
uns corinthiens les autres composites. Le premier de ces pi¬ 
liers soutient une belle corniche qui aurait encore plus de 
grace sans les ornements en relief qui décorent l’architrave, la 
frise et le dessous de cette corniche. Le second pilier sert 
d’appui à une simple corniche au dessus de laquelle pose un 
plafond de bois doré magnifique, le milieu en est orné d’une 
peinture représentant Saint Philippe dans une gloire, elle est 
de Bonechi. 
Les fenêtres et les autels sont simples et d’une archi- 
tecture irrégulière, ces derniers ont quelquefois deux frontis¬ 
pices, l’un dans l’autre. Sur l’autel qui se trouve dans l’in- 
tervalle des deux premiers piliers on trouve un tableau fort 
médiocre en fait d’exécution, il est de Jean Pinsani et re- 
présente Saint Pierre donnant la communion à Sainte Fran- 
çoise Romaine. — Au dessus de la porte qui conduit dans le 
couvent (elle se trouve dans le second intervalle des pilastres 
on voit un sujet d’histoire exécuté en marbre en grand-relief, 
par Antoine Montauti il représente Saint Philippe Neri ven- 
dant ses livres pour en distribuer le prix aux pauvres. 
- Le 
troisième intervalle est rempli par un autel surmonté d’un 
tableau sur bois d’Alexandre Gherardini, représentant une 
Descente de Croix. — Dans le quatrième intervalle est la porte 
par laquelle on arrive à la chapelle du S.t Sacrement. Au des- 
sus de cette porte on remarque aussi un beau sujet d’Histoire 
Sainte sculpté en marbre, plein-relief, par Joachim Fortini 
il rappelle la guérison miraculeuse du pape Clément VIII opérée 
par Saint Philippe. — A la suite de cette sculpture dans le 
cinquième intervalle des pilastres est un autel décoré d’un ta- 
bleau sur bois représentant la Sainte Famille, il est de Tho¬ 
mas Redi.— On est alors arrivé au chevet de l’Eglise une balus- 
trade de marbre le ferme sur le devant, parceque le presbitère 
c’est-à-dire cette partie de l’Eglise plus élevée de quelques 
marches d’escaliers, et qui était autrefois interdite aux laïques 
et aux femme, cette partie disons nous sert de chœur aux 
religieux du couvent. Les deux statues qui sont placées dans la