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qu’on ne saurait surpasser. A côte de la porte il y
a un tableau du même auteur, savoir.
Une Crèche; la Sainte Vierge soutenant l'En¬
fant Jésus, S. Joseph debout, quatre bergers peu
éloignés, deux Anges en haut; sur bois: d’une belle
exécution et d’un beau dessin; figures d’environ un
pied de hauteur, finies comme le sont tout ses ta¬
bleaux.
C'est un de ses meilleurs morceaux pour la
beauté de l’expression, des mieux peints et dessi¬
nés, et si finis, que cela en rend la touche un peu
froide. On peut placer ces deux tableaux parmi
les ouvrages du premier ordre de cette salle.
Pierre Breughel le jeune, qu’on appelle Breu¬
ghel des Enfers. L’Enfer. D’un côté il y a Virgile
et Daute.
Schalken. Une fille qui pare le vent à une
chandelle qu'elle tient de sa main gauche; l’effet
du transparent de la lumière à travèrs la main est
exprimé admirablement.
Du même Schalcken. Une femme assise en
habit rouge, la tête entourée d’un mouchoir, dans
l’attitude de coudre devant une chandelle. On
avait autrefois attribué ce tableau à Gérard Dow.
Jean Both. (De l’autre côté de la porte.) Un
paysage, au lever du Soleil.
* Corneille Polembourg. Moïse qui fait jaillir
l’Eau d’un rocher. Ce peintre, fameux pour la
délicatesse et la douceur de sa touche, était écolier
de Bloemart et de Rubens.