ample description dans un ouvrage publié en 1757.
Il nous apprend que cette méridienne avait été com¬
mencée l’an 1467 par Paul del Pozzo Toscanelli
célèbre astronome. C’est le pére Ximenès qui a re¬
fait cette belle méridienne à la sollicitation de M.
de la Condamine. Ce grand instrument d'astrono¬
mie servira, autant que durera la coupole, à la dé¬
termination exacte des solstices, et par consèquent
de l’équinoxe auquel l’église a attacchè la célebra¬
tion de la fête de pâque. Ximenès s'est aussi occupé
de reconnaître, d’après des observations astrono¬
miques, le degré de déviation de l'edifice entier, eu
egard au méridien; et il a trouvé qu'elle était d'un
peu plus de 11 lignes vers le midi, c’est à dire vers
le fleuve Arno; et que le clocher, quoique détaché
de l’église , penche aussi et bien davantage (de 3
à 4 pouces) du même côté. Nous ferons encore
observer que la coupole est crevassée en plusieurs
endroits; mais ces crevasses sont anciennes , peu
considérables, et n’ont pas fait de sensibles progrès
depuis plus d’un siècle.
Cette coupole resta sans ornèment jusqu'à l'an
1572, époque où Georges Vasari vint à bout d’en-
gager Cosme I; à la faire peindre. Le jour anniver¬
saire de la naissance de ce prince, cet artiste monta
pour la première fois sur l’échaffaud, et traça dans
la partie la plus élevée, cette couronne de saints
prophétes , évangelistes et rois que l' on voit sous
la lanterne. Vasari mourut après avoir achevé ces
figures, laissant le dessin du travail entier qui fut
continué et terminé par Frédéric Zuccheri. Le des-