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rale, après la porte, on apperçoit une peinture
sur bois représentant le Dante , vêtu en bourgeors
et couronné de laurier, avec une image de la divine
comédie, et une vue de la ville de Florence. Ce
tableau est attribué à Orcagna, et il est vraisem¬
blable que les trois distiques qu' on lit au des¬
sous sont de Barthélemy Scala. C’est le seul monu¬
ment, que la République de Florence ait élevé à la
memoire de cet illustre poéte , dont le superbe tom¬
beau est à Ravenne, où il mourut en exil.
A la suite du tableau du Dante, l’ on trouve la
quatrième des six statues colossales représentant
S. Zanobi de Pierre Francavilla; puis celle du Roi
David; le tombeau de Jean Acuto, capitaine anglais
qui commanda pendant dix-neuf ans les armées des
florentins ; ce tombeau, qui devait être en marbre,
fut peint à fresque par Paul Uccello, et Vasari en
faisait beaucoup de cas. Après ce monument sépul¬
cral vient la statue de S. André, évêque de Floren-
ce; le tombeau, peint en clair obscur par André
del Castagno, de Nicolas Marucci de Tolentino
capitaine général des florentins; une sorte d’ ancien
tabernacle sur lequel sont peints S. Cosme et S. Da¬
mien ; au dessus de la porte, le tombeau de Pierre
de Toledo vice-roi de Naples, beau-père de Cosme
1., qui mourut à Florence en 1553, la statue colossale
de S. Jean Gualbert par Jean Caccini; un tombeau
de marbre sur la face duquel est une croix et deux
armoiries avec un aigle , et qu’on croit appartenir à
Conrad fils aîné de Henri III; la statue de Poggio
Bracciolini de Terranuova, connu en France sous