Full text: précedée d'un abrége de l'histoire florentine (1)

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par la suite augmenta, ou diminua selon les circonstances. 
Cinq bureaux sont ouverts dans la ville pour recevoir les 
gages ; et tout y est reglé de manière à ce que le public puisse, 
dans ses besoins, être toujours sûr de trouver de l'argent 
à un modique intérêt. 
(58) Près du portique des offices, dans la rue dite des 
archibusieri , se trouve le magasin de librairie de Joseph Mo¬ 
lini et comp. imprimeurs libraiyes . Ce magasin est un des 
plus élegans d'Italie, et l’ un des mieux fournis en livres 
anciens et modernes: on y trouve encore de l’ excellent pa¬ 
pier anglais à écrire et à dessiner; ainsi que plusieurs autres 
objets analogues. 
(59) Cet article a été redigé par le docteur Antoine Raikem. 
(60) L’architecte Jules Parigi fut, à cette occasion, chargé 
de reduire la grande terrasse et plusieurs salons contigus, 
pour servir à la disposition des objets. 
(61) Pour placer convenablement des objets d’ une si grande 
importance , on crut nécessaire de donner un nouvel ordre 
aux chefs-d'oeuvre qui décorent le musée. Ce fut à cette 
occasion que l’on en agrandit considérablement le matériel 
par la construction du grand escalier, des vestibules, du 
salon de Niobé, du cabinet des pierres précieuses, du salon 
des bronzes, et de celui des vases étrusques; ouvrages exé¬ 
cutés, avec le plus grand luxe d’ornemens, d'après le 
dessin et sous la direction de l’ architecte Zanobi del Rosso, 
qui seconda si bien les vues du souverain magnanime, qu’ il 
en reçut les marques les plus flatteuses de sa satisfaction. 
(62) Les savans ne sont point d’accord sur l’existence 
de l’école romaine; et quelques uns prétendent qu’elle n’a 
jamais existé, car les peintres qui l’out composée ont été 
ou Toscans ou Lombards, qui travaillant à Rome, y appor¬ 
tèrent le style et le genre de l’école, d’où ils venaient de 
sortir, Je ne parle que de la peinture, et des ouvrages en mo¬ 
saïque, car rélativement aux autres parties, on ne peut hier 
à l’école romaine la justice que je lui ai ailleurs rendue. 
(63) Il est intéressant de voir, au sujet de cet artiste 
distingué, un essai de sa vie écrit et publié en 1802. par son 
ami intime, le professeur del Rosso, qui est en possession 
de 120, lettres autographes de Vegni rélatives à l’archite¬ 
cture ; ces lettres, dont le professeur del Rosso a donné des 
fragmens dans sa Descrizione di alcuni disegni di architet¬ 
tura etc. Pise 1818, seraient dignes d’être complettement 
publiées, car elles contiennent des notices fort intéressan¬ 
tes pour les artistes. 
(64) Magliabechi avait recueilli tant de livres, qu’il en 
avait sa maison remplie, du rez-de-chaussée jusqu'au toit, et 
même sur les escaliers. Il lisait tout, et était doué d'une si 
grande mémoire, qu’il retenait jusqu’au chapitre, la page, 
et l’édition des livres qu’il avait pour ainsi dire dévorés. 
Pour ne pas être distrait de la lecture, comme Diogène, 
ipse solus tota familia erat; il n’ allumait jamais de feu, se 
nourrissait de viandes salées et de fruits, dormait très-peu, et
	        
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