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ceux de l'église de st. Caïetan, des morceaux de marbres
travaillés, le buste d’une statue antique sans tête, et plu¬
sieurs médailles en bronze de Trajan et de Tibère.
(45) Tom. I. pag. 47.
(46) Gori, Inscriptionum antiquarum graecarum et romana¬
rum Etruriae urbium , part. III. plan. VIII.
(47) Il est intéressant de voir à ce sujet un opuscule du
professeur del Rosso, qui a pour titre » Ragguaglio di alcuna
particolarità ritrovate nella costruzione del Palazzo vecchio etc.
Sienne, Porri 1815. pag. 28.
(48) L’établissement de ce bain a beaucoup contribué à
prévenir les maladies contagieuses qui regnent ordinaire-
ment dans les cachots: on assure que c’est le premier exem¬
ple de l’introduction de ce moyen hygienique dans les prisons.
Del Rosso, Ragguaglio di alcune partieolarità etc. opuscule
déja cité.
(49) Les avantages qui résultèrent de ce code fameux,
sont exposés avec la plus grande verité par Dupaty dans ses
Lettres sur l'Italie, où, dans la XXV, il s’ exprime ainsi à
ce sujet: » Cet adoucissement des lois a adouci les moeurs
» publiques, les crimes graves deviennent rares , dépuis que
» les peines atroces sont abolies : les prisons de la Toscane
» ont été vides pendant trois mois » . L’esprit judieieux de
Dupaty, et sa qualité d’étranger, éloignent, sans doute, tout
soupçon de flatterie , rélativement à ce qui est attesté par
cet écrivain célèbre , dont j’ai cru devoir invoquer l’autorité
de préference à toute autre.
(50) On voit sur cette corniche les armoiries des Galilei,
consistant en une échelle ; et celles de Niccolai, formées d'
étoiles et de roses. Les Galilei prétendaient d’ empêcher le
recteur d’y placer ses armoiries; mais ils durent renoncer
à une prétention aussi ridicule : Niccolai ayant prouvé que
sa famille était, du temps de la république de Pistoye, en
possession de plusieurs châteaux, gagna le procès.
(51) Tom. I. pag. 257.
(52) C’ est dans le voisinage de cette église, que se trou¬
vait l'ancien amphithéâtre, connu encore sous le nom de
parlagio, dont Manni nous a laissé la description. L’exi¬
stence de ce monument romain est non seulement attestée
par nos historiens; mais nous en avons encore une preuve
dans les murailles circulaires des maisons de la rue dite
des vagellai, et de la place des Peruzzi; ainsi que dans le
nom de burelle donné à la rue contigue, derrière la maison
Ugolini: les burelle étaient les caveaux qui soutenaient les
gradins de l’amphithéâtre ; elles servirent quelquefois de
prisons à l’usage de la commune . Cet édifice, bâti en pierres
par la colonie romaine envoyée par Sylla, était de forme
ovale, et avait 170. brasses de large sur 573. de circuit,
Au voisinage de l’amphithéâtre était le théâtre appelé parla¬
gio piccolo, destiné aux représentations de la comédie et de
la tragédie : il était constrait au sud de l'amphithéatre, près
de la maison Bagnési, dans l' endroit oûù la rue ; qui se rend