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commissaire nommé par le souverain, et à
un chapelain assistant.
DÉPôT DE MENDICITÉ ,, Sur l'emplacement
des deux monastères de Monticelli et de Mon¬
tedomini , bátis vers la moitié du XVI siècle,
et habites jusquen 1808 par des religieuses
franciscaines, on construisit en 1812, sous la
direction du professeur Joseph del Rosso, le
vaste local qui forme le sujet de cet article,
enrichi de toutes les commodites et de toutes
les annexes necessaires à un établissement
public de ce genre. Bien que Florence ait
toujours abonde d'institutions pieuses, et qu'el¬
le n'ait jamais manque de pourvoir aux be¬
soins de l'humanité ; toutefois on n'y avait
pas jusqu'alors fonde d'hôspice (21), qui dé¬
livrant la ville de plusieurs vagabonds, of
frît un asîle aux mendians, et rendît par
consequent de quelque utilité, des indivi¬
dus, qui, accoutumés à l'oisivete et au vice
Ptaient entièrement à la charge de la societe.
Cest d'après un si louable principe, que
ce depôt de mendicité, a été etabli: on y a
renfermé les indigens des deux sexes qui vi¬
vaient exclusivement d'aumônes; et on y re,
coit les postulans. Le nombre des individus
qui l'habitent s'éleve dans sa totalite à envi¬
con mille; il y en a eu jusqu'à deux mille:
Is sont divises en deux classes, valides et
nvalides ; les premiers sont occupes journel¬
lement; et les seconds ne le sont que quand
eur état le leur permet. On a etabli dans
ce local tous les metiers qui sont à la portee
le la classe indigente, et utiles au pays: on
y a ençore erige des manufactures de laines,
le soieries, et de tapis semblables à ceux de