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FLORENCE.
assis, de Pâris Bordone; un beau Portrait d’homme
tenant un livre, du Pordenone; un des beaux
Christ mort, de Jean Bellini; une très-belle Figure
habillée à l’espagnole, prise à tort pour le portrait
de saint Ignace, de J.-B. Morone; la Famille du
Bassan, espèce d’intérieur, si vrai, si naturel, si
varié : derrière est son maître le Titien et sa
femme; un Paysage, du même, avec des bergers
et des troupeaux; le portrait du général et amiral
vénitien Venier, du Tintoret; quatre beaux bustes
de Paul Véronèse, de Pâris Bordone, de Tinelli,
de Campagnola. A la seconde pièce : l’esquisse de
la Bataille de Cadore ; la Vierge et saint Antoine
ermite ; un magnifique portrait de Jean de Médicis,
le capitaine des bandes noires, qui ressemble à la
tête de Napoléon; la Vierge en rouge, et Sainte
Catherine; la Femme en chemise tenant des fleurs,
dite la Flore; la Sainte Catherine des roues, bril¬
lant portrait de la reine de Chypre, Catherine
Cornaro, du Titien; les Noces de Cana, du Tin¬
toret; son admirable portrait de Sansovino vieux,
qui rappelle et justifie la devise qu’il avait inscrite
dans son atelier : Disegno di Michelangiolo, e colo¬
rito di Tiziano; la Conversion de saint Paul, du
Pordenone; Moïse faisant l’épreuve des charbons
ardents et de l’or; le Jugement de Salomon ; une
Sainte Société, espèce d’allégorie fort peu intelli¬
gible; un Chevalier de Malte tenant son chapelet,
du Giorgione ; un Vieillard assis, un livre à la
main; un Buste, tous deux pleins de vérité , du
Morone; un Guerrier, de Sébastien del Piombo ;
un Homme jouant de la guitare, du Moretto; une
Tête de saint Paul, ébauchée; Jésus-Christ sur le