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aire l'alun. On le tire de l'eau de pluie,
c des balieures qu'on recueille de la
laine de la Soufriere, & d'un jour à
autre, on trouve toujours dequoy en
amasser de nouvelles, quoyque la pla-
e ait êté baliée le jour d'auparavant-
lux lieux où le feu & la fumée
ortent avec plus de force, on y met
les tuiles rompués, ou des têts de
ots cassez, ausquels s’atache quan-
ité de sel armoniac pur, sans aucun
artifice. Ceux qui ont entrepris cette
manufacture sont les Administrateurs
de l'Hôpital de l'Annonciade de Na-
ples, qui pour trois mille écus de dé-
pense, qu’ils y ont faite, en retireront
plusieurs milliers, augmentant toujours
eur rête, l'ayant affermé l'année 1699.
pour 750.ducats.
On y fait l'année environ trois cens
quintaux de soufre, qu’on vend environ
quatre écus le quintal. Soixante quin-
taux d'alun de roche, qu'on vend dix
écus le quintal. Deux quintaux de sel
armoniac, qu'on vend quarante écus le
quintal, & un quintal de verd de gris.
Il y a encore du vitriol, salpêtre, du
plomb, & d'autres mineraux; mais on
ne les recherche pas, à cause de la
grande dépense. Le poids du quintal est
de cent rottoli, & le rottolo pese tren-
te trois onces. Le tremblement de terre
du