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beaux des parties les plus longues de la voûte, sont
deux bas-reliefs simulés en médaillon, représentan
la nuit et le jour. Les deux petits enfoncements qui,
dans les foyers de la voûte , en accompagnent la
partie centrale, offrent deux sujets qui font une al¬
lusion particulière aux nôces du Prince. L’un repré¬
sente l'amour conduisant un lion, c'est-à-dire le
peuple Florentin qui vient présenter ses hommage
à Mars, symbole de Ferdinand II; et l'autre, Flor
accompagnée des Nymphes de l’Arno qui répanden
sur elle des fleurs et des guirlandes; cette Déesse es
la figure allégorique de la ville de Florence, admi
rée par le Dieu Pan, qui représente ici l’univers
Dans le grand espace du milieu, sont les parques
l’une d’elles est ailée et tranche, non le fil de la vie
mais un chêne, pour indiquer la fin de la maison d
la Rovère , à laquelle cet arbre servait de dévise
éteinte dans la personne de la sérénissime épous
(tandis que plusieurs amours en ajoutent un ramea
aux armoiries de la maison des Médicis) placée su
un trône par Vénus, Déesse de l’amour, et par Juno
pronuba , qui présidait aux mariages. Il semble qu
la voûte repose sur des piliers à travers lesquels o
apperçoit les beaux faits de Laurent exposés a
grand jour. Dans le premier espace, à main droit
du spectateur, vis-à-vis des fenêtres, le temps ass
sur l’architrave d’une porte, située en cet endroi
dévore et met en pièces plusieurs livres que lui dor
nent divers satyres; d’autres satyres armés de flan
beaux allumés se dirigent vers le mont Parnasse