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quatre bas reliefs, dont trois sont relatifs à la Vie
de S. Pierre Ignée, et de S. Jean Gualbert, faits
par Benoit da Rovezzano, qu’en 1550 au siège de
Florence, les soldats mutilèrent. Le quatrième re¬
présente un sujet inconnu où l’on voit une femme
en couche, dont le lit est environné de plusieurs
personnes toutes dans une attitude qui exprime la
duuleur. On admire dans ce morceau non seulement
l’expression des têtes mais aussi celle des attitudes
de toutes les figures.
A côté de la muraille on y a aussi placé provi¬
soirement un rond de marbre où Antoine Rossellin
a exprimé la naissance du Sauveur avec une exécu¬
tion si exacte, qu’on ne pourrait rien exiger de plus
précis dans un camée.
Tableaux.
Comme, on a déjà été prévenu, pour suivre
l’ordre avec lequel les tableaux sont placés, il faut
retourner à la porte d’entrée pour en faire l’examen
d’après la disposition du présent livre. On commen¬
ce par les tableaux anciens. Ce sont, pour ainsi dire,
les pièces justificatives de l'histoire de Vasari, et
c’est pourquoi ce Peintre Historien avait recom¬
mandé à Côme 1. de ne pas les disperser.
André Rico, de Candie, tableau peint dans le
treizième siècle. La Vierge et l'Enfant Jésus y sont
représentés sur un fond doré, sur lequel on voi
deux Anges avec le mystères de la Passion.