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y a de plus près à cette Porte, sans repeter
tout ce qu’il y avait deplus avant les raines
causées par le siége de 1529. et qu’on ne con¬
nait plus que d’après l’histoire. A quelques
pas hors de la porte on trouve un bourg non
indiferent par le nombre de maisons, boutiques,
et magazins qui sont d’une grande utilité aux
marchands, et voituriers qui viennent du Ca¬
sentino et de la Romagna, comme aussi à ceux
de la Ville, qui expedient pour ces contrées
les marchandises commissionnées. Les jardins
potagers que l’on voit dans la fertile plaine
appelée communément il pian della Croce
fournissent à la consommation des deux tiers
environ de la Ville, des herbages utiles et né¬
cessaires pendant tout le cours de l’année. Ce
bourg etant fini, les maisons deviennent plus
rares, et par intervalle on rencontre des mai¬
sons de campagne parmi les quelles à la gau¬
che se présente pas bien loin celle de M. Le
Marquis del Monte, le quelle, outre les com¬
modités de l’habitation, jouit au devant d'un
jardin délicieux que l’on voit de la grande rou¬
te; sans beaucoup s’eloigner et tournant vers
le chemin qui a sur le coin un grand taberna¬
cle on arrive à la fort ancienne Eglise de Saint
Salvi, qui n’est actuellement qu’une paroisse;
le couvent qui y est joint des le temps de Saint
Jean Gualberto ayant été occupé par les reli¬
gieuses qui y étant entrées après le siége, l'on