LES ILES.
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zaretto nuovo un peu plus au nord;)
La grande et vieille église San Ni¬
elles servaient de lazareth, ainsi que leur
colò, de l’année 1626, a de jolis ta¬
nom l’indiqne, aux temps de la peste et
bleaux d’autel de Maggiotto, Marco Ve¬
n’offrent nul autre intérêt historique.
cellio etc. etc.
Elles n’ont aucune valeur artistique.
C’est sur le Lido que se trouve, en
outre, le cimetière des Israëlites.
16. SANTA ELENA.
Cette ile avait autrefois un cloître
18. LA CERTOSA.
et un hospice, fondé en 1170, par Vi¬
Cette ile, qui possédait jadis un cloî¬
tale Michiel, pour les pélerins pauvres.
tre d’ Augustins et qui n’offre actuelle¬
De l’église, construite au XV. siècle et
ment rien d’intéressant, termine le groupe
qui renfermait de précieux trésors ar¬
des iles du sud.
tistiques notamment en peinture, il ne
reste plus, aujourd’hui, que les murs.
Le groupe des iles du nord com¬
Des magasins de blés et des moulins y
mence avec
furent établis et dans les derniers temps
de la République il n’y existait pas
moins de 34 fours, pour la fabrication
19. SANT ERASMO.
du Biscotto de la milice de terre et de
mer; aujourd’hui, ces fours ont diminué
Appelée autrefois Lido bianco ; cette
en nombre, mais ceux qui ont subsisté
ile est la plus grande de toutes celles
fonctionnent toujours.
dont nous avons parlé jusqu’ à présent.
Elle est habitée par des vignerons et
17. LE LIDO.
des jardiniers maraîchers qui approvi¬
sionnent tous les jours Venise de fruits
Le Lido est une langue de terre,
et de légumes frais.
unie au sud avec Malamocco. Le port
est protégé par le Castello Sant Andrea.
Ce beau castel, chef-d’oeuvre de solidi¬
20. SAN FRANCESCO DEL
té et de force, fut commencé, en 1544,
DESERTO.
par Michele Sammicheli et achevé par
un inconnu. Le Lido a été souvent
Cette ile, ainsi que son nom semble
chanté par les poètes et tous les écri¬
du reste l'indiquer, est complètement
vains en ont fait, à l’envi, la plus rian¬
abandonnée; autrefois, elle avait un cloî¬
te deścription; le fait est que pour Ve¬
tre; aujourd’hui, elle sert de refuge à
nise, si pauvre en végétation, le Lido
quelques malheureux sans ressources.
constitue une promenade d’ une beauté
Une pierre, avec le lion ailé de Saint¬
rare. Aussi, est-ce là le but de toutes
Marc, que l’on voit à la muraille du jar¬
les promenades en mer, le rendez-vous
din de l’ancien monastère, porte une in¬
de toutes les gondoles, surtout au mois
scription, par laquelle le conseil des
de Septembre (les lundis soir). On y
Dix — Eccelso — défendait de prêter
célèbre également des fêtes, qui rappel¬
serment, de jouer, (et Dieu sait encore
lent les Kermesses du nord de l’Europe.
quoi !) dans cette ile. — La plûpart
ou plutôt, qui les surpassent, pour l’ani¬
des mots ont été effacés par l’action
mation et pour la foule.
du temps.