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et de la Géorgie, le coton Jumel d’Egypte, le coton du Brésil et
le célèbre Sea Island des Antilles et de la Nouvelle-Galles mé-
ridionale;
Quelques tissus faits pour la plupart aux Etats-Unis et quel¬
ques ouvrages remarquables de la Nouvelle-Grenade rappellent
les emplois principaux du coton.
Nous avons aussi une collection assez importante des
fibres textiles qu’on retire de plusieurs espèces de Malvacées
des Zônes torride et tempérée. Les plus remarquables sont
celles de l’Hibiscus cannabinus Linn. du Paritium elatum Don.
des Antilles, connu sous le nom de Cuba Bast, de plusieurs es-
pèces d’Hibiscus, de Sida, d’Abutilon, de Lavatera, d’Althœa, et
principalement celles dites Guaxima de la Urena lobata Linn.
très en usage au Brésil ; les ficelles, les cordes, les tissus et
le papier faits avec ces fibres.
On remarque encore les fruits de beaucoup d’espèces de
Malvacées de nos pays et exotiques, comme ceux de l’Hibiscus
esculentus Linn. Gombo ou Batmia, que mangent les Turcs, la
Ketmie (Hibiscus syriacus Linn.);
Les graines de l’Ambrette odorante (Abelmoschus moschatus
Medic.) de la Martinique : les racines ou rhizomes de la Gui-
mauve (Althœa officinalis Linn.) d’Europe, employées en mé
decine.
B. BOMBACÉES. La collection des produits de cette tribu
renferme des choses rares et importantes :
Les fruits de beaucoup de Bombax, B. Ceiba, Linn. B. hepta¬
phyllum Linn., B. malabaricum Dec. etc. entiers et coupés ; leurs
graines avec la laine qui les entoure, nommée Ceiba, Paina, Silk
cotton des Anglais, sorte de laine ou de soie végétale employée
dans quelques pays de la Zône torride, surtout aux Antilles et au
Brésil, pour rembourrer les coussins et les matelas, substance
précieuse dans ces pays où on ne peut pas supporter le con-
tact de la laine
Les fruits de l'Eriodendron anfractuosum Dec. et de l’Ochro-
ma Lagopus Linn., Patte de lièvre des Antilles, et leurs laines
ou cotons employés aussi pour rembourrer ;
Les gros fruits, vulgairement nommés Pain des singes, du