DEUXIÉME SALLE DES BRONZES
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Après la suppression des ordres religieux, sous le gou-
vernement français, elle fut dérobée, cassée et vendue à
poids de métal. En étant venu à connaissance le Directeur
de la Galerie Royale, M.r Côme Alessandri, il se hâta d’en
faire rechercher les pièces, dont une partie avait été ap
portée à Livourne. En 1814 il en avait retrouvées beaucoup.
Sa restauration, cependant, ne fut exécutée qu’en 1821, par
le bronziste Marc Corsini, et elle coûta 1040 livres tosca¬
nes. Elle avait été cassèe en 137 morceaux, et il lui manque
encore la partie postérieure.
BERroLpo, élève de Donatello, né .... mort en 1491.
Bataille de cavaliers et fantassins, en tout relief.
DANTI VINCENT.
Grand bas-relief représentant Moïse délivrant le
peuple des serpents.
Autre petite vitrine contenant des plaquettes en bronze,
dont trois en creux du Mazzafirri dejà nommé, re-
présentant François I des Médicis ordonnant les
fortifications du Port de Livourne. — Le même, re¬
gardant le modèle de la façade d’une église.
Le
même, traitant des affaires d’Etat. Il y en a aussi
quelques-unes représentant les exploits d’Hercule,
attribuées au Moderni. Deux autres qui représentent
la chûte de Phaétont et une bataille, sont attribuées à
Jean Bernardi de Castel Bolognese, né en 1496, mort
en 1553. Cette dernière porte les lettre IO. BF.
Attribué à PIERRE TACCA, de Carrare, né vers 1580,
mort en 1640.
Petite statue équestre de Philippe IV,roi d’Espagne.
INCONNU, sculpteur, du XVI siècle.
Quatre chenets décorés de figures, ornements, têtes
d’animaux, satyres, etc. Deux portent la figure de