le portoir à dessiner , ens'amnrant à sor
mer avec du chavbon diveries idées ra
les murailles. Un jour que Bernardiu
dessinoit quelques figures, il fut apperçu
par Michel de Ghirlandajo peinre esti-
mě, le quel ayant observě la disposition
ingénieuse, & la bonne grace ovec la
quelle cet enfant les fermoit ; ayant en
cutre compassion de sa misere, il lui of-
frit de le nosrrir charitablement chez
lui & de lai cnscigner l'art.
Sous la diredion d' un maitre si
bien faisont Bernardin étudia le des-
sein, il y devint en très -pen de tems
plus franc & plus exact que tous les
autres écoliers Il s' exerça ensuite à
colorer, & it aidoit dans toute sorte
d'ouvrages sos maitre, qui en fut fort
satisfait
Plus il travailloit, & plas aug
mentoit en lui l'amour de l'art &
desir de s'affronchis dans toute sorte de
peinture Pour cela charmé des mauières
de peindre à fresque, appellées gretesques
égratignées ou à blanc & mir (les
quelles étoicnt alors fort en usage dans
les façades des maisons) il devint le plus
esrimé de vous les artistes ; car il faimit
brü¬