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fant Jésus, et de la Vierge : Daus le tout ensemble
on voit une admirable transparence de couleurs, mê-
me dans les parties qui sont dans l'ombre, et on ne
pourrait desirer un plus grand relief, une plus grande
perfection de clair-obscur. C'est à Florence qu'il faut
Juger des talens de del Sarto , car ce qu'on voit à
Rome, et ailleurs n' est point à comparer à ce qu' il
a fait à Florence, particulièrement dans les à fresco-
Cet Auteur est sans contredit un des meilleurs pein-
tres de l'Ecole Florentine, dont il a été un des plus
grands coloristes. Il a travaillé quelque temps pour
François 1. en France, et n'a jamais été à Rome.
De Guide. Une vierge en contemplation ; demi-
gure. 0
Daniel de Volterré. Le massacre des lunocens.
Ce tableau fut acheté par le Grand-Duc Pierre Leo-
pold en 1782. Il y a plus de 7o. figures en différens
groupes, avec tant de variété, qu'on peut le regarder
comme une école de dessein. Ou y remarque un Artis¬
te qui se faisait gloire d'être imitateur de Michel-An-
ge son maître, par lequel il a été beaucoup assisté
dans ses ouvrages.
Du Guerchin. La Sibylle Samie. Cet ouvrage est
infiniment supérieur au précédent tableau, représen-
tant Endimion. Le clair-obscur de Guerchin donne
un si grand relief à ses ouvrages, que l'on croirait
saisir les corps qu' il représente.+
Paul Veroncse (au dessus de la porte) Notre Da-
me avec l'Enfant Jésus sur ses genoux ; St. Jean est
dans l'attitude de lui baiser le pied- on voit St. Jo-
seph à gauche, et à droite Ste. Cathérine avec une
branche de palmier , à mi-corps; ouvrage du premier
ordre.
Annibal Carache (à côté du précédent) Une