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-St. Jean dans le desert, assis et vu- en face ;
c est un tableau celèbre ; le coloris en est beau¬
coup plus fort ; il est de sa dernière manière,
et de la plus parfaite; en toile; il en est parlé
dans Vasam ; et Pelli a fait voir, dans le se¬
cond tome de son Essai, que celui ci, est bien
un tableau original. - Le portrait de Jules II;
on le croit aussi de Raphaël, et vient de la
maison della Rovere . (V. dans la maison Cor¬
sini le dessein fait par Raphaël.) - Portrait de
Femme, avec plusieurs bagues aux doigts, et
une croix au col , avec un ruban jaune: sur
bois: Les connoisseurs le trouvent fait sur le
gout de L. de Vinci. - Autre portrait sur
bois en habit garni de pellisse, non achevé ;
tous les Catalogues (et l’Inventaire du 1635
le disent peint par Giorgione; la phisionomie
n est pas belle, mais, excellemment peinte (com¬
me l’ est le Chevalier de Malthe par le méme
dans la salle des Vinitiens.) La date du 1512.
qu on y lit, fait naitre quelques doutes : les
vrais connoisseurs remarquent, que les mains,
et les draperies , sont eloignées du faire de Ra¬
phaël. (Le meme remarque quelq' un a fait sur
le Pape, et sur l’autre femme.
Du Van-Dik. D. Jean de Montfort en ha¬
bit noir, plus que demi-figure. - Charles V. a
cheval, armé de tout points; un Aigle tenant
du bec une couronne de laurier
De Clovis Carraches. Eliczer econome d’
Abraham chargé par lui d’aller en Mésopota¬
mie choisir une femme pour son fils Jsaac, il ren¬
contre près de la ville de Nachor, Rebecca
qui venait au puits avec ses compagnes : il lui
demande de l’eau pour sa suité, et celle-ci lui
en ayant donné de bonne grâce , il lui presen¬
te des perles et des precieux bijoux.
De Baroche . Le Duc d’ Urbin armé.