114
cette fable : tout le monde sait que Diane pour
la sauver, lui sostitua une biche, qui fût im¬
molée á sa place Stefanino della Bella Flor. à
gravé cette histoire avec beaucoup d’exactitude.
Ce n’ est pas seulement le portrait fait du
méme peintre, qu' on doit remarquer ici ; c'est
un essai de sa mani re. Ils sont graves dans
le Museum Florentinum, & en partie dans la
collection de Hugford, avec des details histori¬
ques sur le sujet.
On voit d’abord au milieu le divin Ra¬
phaël , éleve de l' Ecole de Florence, & chef
de celle de Rome, accompagnè de Jule Romain,
de Baroccio, de Zuccheri. Dans l'école de
Florence, le plus ancien portrait est de Masac¬
cio, qui fut le premier modéle du style des mo¬
dernes, & qui donna l’exemple à Raphaël, sans
l'avoir reçu de personne ; Leonard de Vinci,
homme etonnant, qui à laissé plusieurs manu¬
scrits, dont on à enrichi la Biblioteque de Pa¬
ris, & des quels Venuti nous à donné un essai;
le divin Michelange &c. On doit remarquer
Morto da Feltre Florentin, le restaurateur du
grotesque . Dans l’Ecole de Venise il y à les
Bellini, au quel succeda le Giorgione, qui eclaira
le Titien, Paul Veronese, le Parmesan, le Tin¬
toret, le Bassans &c. Le Primatice est le plus
ancien de l’Ecole de Boulogne. La famille des
Carraches, qui reanimerent en Italie la peinture
dejá dechue , & se firent une maniére, qui sem¬
bloit reunir les charmes des autres Ecoles ; le
Dominiquin, l’Albane, le Guerchin, le Guide &c.
La collection des Peintres etrangers est as¬
sez considerable : on remarque surtout Holbein,
Rubens, Van-Dick, Velasquez, Rembrant, Al-
bert Dur, le Brun, mais il y manque le Poussin,
qui, quoique François de naissance , peut étre