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d'une frise où l'on avait représenté une cource de
chariots , puisqu’on voit la main du cocher qui se
tenait sur son char et qui soutenait les rênes d'une
main.
Quatorze bustes sont placés en haut ; la plus
grande partie sont douteux : on croit y reconnoître
une tête de Ciceron, et il y a certainement un por¬
trait de Galba, sur le corps d'un Vase qui est sur la
porte.
Pompa Isiaca; (Pompe d’Isis, monument qui
est placé au milieu de la salle) Autel de granit avec
des figures à grand relief. Lanzi assure qu'atteudu
la grandeur des têtes, et la simplicité et l'unifor¬
BIn
mité de plier les draperies, on le doit supposer anté¬
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rieur à toutes les statues Egyptiennes du siècle
d'Adrien. De l'autre côté il y a des choses qu’on ne
voit dans aucun autre monument en ce genre, de
cette époque, comme le grand relief des figures
qu'on ne trouve pas dans des ouvrages plus anciens
du tems d'Adrien; ainsi il parait être un travail entre
le premier et le troisieme style. Cet autel a été pu¬
blié par le P. Kircker dans son Oedipe Egyptien T.3.
pag. 426. et par Monfaucon T. 2. Vol. 4. pl. 286’
mais avec une infinité d'inexactitudes; enfin il a été
an
publié avec le plus grand savoir, en cinq plan¬
ches, par Mr. l'’Abbé Jean Baptiste Zannoni anti¬
quaire royal, dans la description des statues de la
Galerie de Florence, édition de Molini, vol. 1. page
174. planche 52. à 56. Ce savant antiquaire avec
l'illustration qu'il a publiée de ce monument, a ap¬
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porté un nouveau jour sur tout ce qui a rapport