Full text: Galerie Impériale et Royale de Florence

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du vase on y voit un temple à deux pilastres, d'or¬ 
dre corinthien; il y a Castor m'enant son cheval, 
et qui tient une guirlande de la main droite. 
Il yenaun où l’on voit une chasse: Dancarville 
commence sa collection par celui-ci, le croyant un 
des plus ançiens ; et Winkelmann l'a cité plusieurs 
lois (Histoire de l'Art. ) Il y en a quelques uns 
parmi les plus beaux qui ont des caractères grecs. 
Ceux de ces vases qu'on a trouvés en Toscane 
représentent le plus souvent des jeux, des combats, 
des vainqueurs couronnés, etc. Strabon, Pline, Va¬ 
lère Maxim, etc., font des Toscans une colonie 
de Lydiens, qu'Eschile appelle Peuple voluptueux. 
On a ajouté ici quelques vases imités des anciens 
par la famille Vasari d’ Arezzo, comme à présent 
on les imite en porcelaine noire en Angleterre 
par Wedgwood. Dans le haut du cabinet on y 
voit de la poterie d'Urbino, de Cagli, et de Castel 
Durante, coloriée d'après les desseins de Raphaël, 
de Carracci et autres, Voyez ce qu’en dit le Directeur 
Pelli son Saggio Istorico, etc. 
Les plus belles formes de ces Vases sont imi¬ 
tées très-bien, à Florence, dans les nombreuses 
manufactures d'Albâtre qui sont ici, et surtout chez 
les Frères Pisani: 
On a joint ici des antiques d'un autre genre en 
une terre cuite, comme des lampes et des figures 
d'animaux, qui, suivant Caylus étaient offertes 
par les pauvres en place de victimes ; et peut-être
	        
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