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TABLEAUX 
1182. FILIPEPI, dit Sandro Botticelli. 
La Calomnie. Sujet traité par Apelle, peintre grec, 
et reproduit par Botticelli, selon, la description faite par 
Lucien. Au milieu da tableau, se trouve la Calomnie 
richement vêtue et ayant à ses côtés deux femmes, dont 
l’une est l’Hypocrisie, et l’autre, la Tromperie, toutes 
deux occupées de la coiffure de la Calomnie. Celle-ci 
tient, de la main gauche, un flambeau, et, de la droite, 
traîne par les cheveux un jeune homme tout nu, dé- 
charné et se recommandant aux Dieux; c’est la figure 
de l'Innocence. Une figuce pâle, d'un aspect sinistre, 
l'Eavie, précède le groupe de la Calomnie. Tous se 
présentent devant un autre personnage assis sur un 
trône, comme un juge, ou un monarque et qui a les 
oreilles de Midas. Il étend le bras droit du côté de la 
Calomnie comme pour confirmer ce qu’elle dit, et ce 
qu’elle fait, tandis que deux femmes représentées par 
l’Ignorance et le Soupçon, murmurent quelques mots 
aux longues oreilles du juge. A quelque distance de 
ce groupe, se détache une autre figure, le Repentir, qui 
se tourne en arrière et voit la Vérité toute nue, mais 
pleine de modestie et de beauté. Le fond du tableau 
représente un grand portique décoré de statues. Du 
temps de Vasari, ce tableau était dans la maison- de 
Messer Fabio Segni, gentilhomme florentin, qui le donna 
à son ami Antonio Segni. — B. pet. fig. 
1235. BARTOLOMMEO (Della Porta, Fra), florentin, n. 1475, 
m. 1517. 
La Vierge avec l'enfant Jésus. Tableau inachevé. 
pet. fig. 
1152. BARTOLOMMEO (Della Porta, Fra). 
Le Père Eternel en gloire. — B. pet. fig. 
1183. ALLORI Alessandro, dit il Bronzino. 
Portrait de Bianca Cappello; fresque que l’artiste 
avait exécuté dans une salle de la paroisse de Ste-Marie 
ad Olmi, et qui a été transporté à la Galerie en 1871. 
T. grand. nat. 
1184. ANGELICO (Fra Giovanni). 
Mort de la Ste-Vierge. — B. pet. fig.