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De là on passe dans la Galerie, qui est des 
plus belles et des plus riches. On y admire 
de belles statues Grecques, particulièrement 
un beau groupe d'un Satire avec une Nimphe, 
quatre belles statues modernes, de Philippe 
Parodi , répresentant les quatres fleurs ; 
deux de Cléopatre et d'Artemise, du Cheva¬ 
lier Baratta, et l’enlèvement de Proserpine, 
groupe isolé sorti de la main de François 
Schiaffino. 
Les ornemens de cette Galerie, tant en 
dorures qu'en peintures sont de Dominique 
Parodi: il y a tracé la destruction des quatre 
principaux Empires de l'antiquité, celui des 
Assyriens, des Perses, des Grecs et des Ro¬ 
mains, qu'il a représentés par les portraits des 
quatre derniers Rois de ces Monarchies, Da¬ 
rius, Sardanapale, Ptolémée et Augustule, 
soutenus par des Sirènes en stucs. Au milieu 
de la voûte est Vénus qui se fait parer par 
ses Nymphes. Sur les deux extrémités, on 
voit Bachus triomphant, et Apollon accom¬ 
pagné des Muses, qui par les doux accents de 
sa lyre, défie le discordant Chalumeau de Mar¬ 
zias. Au dessus sur le mur ; sont peints à clairs