NOTE VIII.
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et A« 3H — 6, où l'on se souviendra que les signes » et
«n’excluent pas l’égalité. Ces limites ont lieu généralement
dans tous les polyèdres.
2° Supposons 2A4S, ce qui convient à une infinité
de polyèdres, et nommément à ceux dont tous les angles
solides sont formés de quatre plans ou plus, on aura dans
ce cas H8+0, ou, en faisant la substitution,
a)8-+c-+2d+ 3e + etc.
Donc il faut que le solide ait au moins huit faces triangu
laires; la limite H» 8- donne S »6-0, etA) 2 +012.
Mais on a en même tempso«H—8; et de là résulte S«H
-2, A52H—4.
3° Supposons 2A»5S, ce qui renferme entre autres
polyèdres ceux dont tous les angles solides sont au moins
quintuples, il en resultera HX 20 +36, ou
a) 20+2b++ 5c+8d+ etc.
Et on aura en même temps S12-+20, et A» 30 +50;
enfin de ce que 0« (H— 20), on tire les limites S
(H—2), A« (H—2).
On ne peut supposer 2A — 6S; car on a en général
2A +20-+ 12 — 6S; donc il n’y a aucun polyèdre dont
tous les angles solides soient formés de six angles plans ou
plus; et en effet la moindre valeur qu’aurait chaque angle
plan, l’un portant l’autre, serait l’angle d’un triangle équi
latéral, et six de ces angles feraient quatre angles droits,
ce qui est trop grand pour un angle solide.
4° Considérons un polyèdre dont toutes les faces soient
triangulaires, on aura 6—o, ce qui donnera A — H, et
S— 2-+ H. Supposons en outre que tous les angles solides
du polyèdre soient en partie quintuples, en partie sextu
ples; soit p le nombre des angles solides quintuples, q celui
des sextuples, on aura S —p-q et2A —5p+6g, ce qui
donne 6S—2 A=p : mais on a d’ailleurs A— H, et S
2 + H; doncp—6S—2A— 12. Donc si un polyèdre a
toutes ses faces triangulaires, et que ses angles solides soient
en partie quintuples, en partie sextuples, les angles solides
quintuples seront toujours au nombre de 12. Les sextuples
peuvent être en nombre quelconque : ainsi, en laissant q
indét ? miné, on aura dans tous ces solides S = 12 + 4,
H— 20 +27, A — 30 +3q.