PREMIÉRE PARTIE, LIVRE I, CHAPITRE I.
renvoie à la démonstration donnée par Héron et Porphyre, pour
prouver que deux côtés d’un triangle forment toujours une somme
plus grande que le troisième 1. Plus loin, il rapporte la manière dont
Héron expliquait la vingt-cinquième proposition du premier livre
d’Euclide 2; enfin, il cite le témoignage du même auteur à propos du
théorème relatif au carré de l’hypoténuse 3. Ces divers passages de
Proclus prouvent qu’outre les ouvrages cités par Bernardino Baldi et
Fabricius, Héron avait composé un Traité de géométrie pure, assez
semblable à ceux d’Euclide, d'Hippocrate de Chio, de Léon, de
Theudius de Magnésie et d’Hermotime de Colophon4
§ II. HÉRON MAITRE DE PROCLUS.
On n’en sait pas davantage sur le second Héron d’Alexandrie. Son
existence même ne nous est connue que par ce passage de la vie de
Proclus, écrite par Marinus :
« Proclus, étant auparavant retourné à Alexandrie......., étudia la
«doctrine d’Aristote dans l’école d’Olympiodore, et les mathéma
«tiques sous Héron, homme pieux et profondément versé dans l’art
« d’enseigner 5.»
Ce passage nous apprend, d’abord, qu’Héron était moins un mathé
maticien profond et célèbre, qu’un savant modeste et judicieux,
adonné uniquement à l’enseignement des mathématiques.
En second lieu, il fournit le moyen de fixer, avec toute la pré
cision désirable, l’époque à laquelle florissait ce mathématicien.
Marinus nous a conservé le thème natal de Proclus, c’est-à-dire, selon
l’usage de ces temps où l’astrologie judiciaire avait tant de sectateurs,
le tableau de la position des planètes dans le zodiaque, au moment
Proclus, fol. 70 v°; fin. [Edit. de waiorGigOov,oxkéos
cipù èni dè uabiuaoi Hpovi énérpe
Bâle, p. 85.
vev éavròv, àvòpi Seooeéei, nai reeian
Id. fol. 75 v°; fin. (Edit. B. p. 90.
èyyri narà naidevi
Id. fol. 94 v°; in. [Ibid. p. 111.)
öd6v.
Id. fol. 15 v°. (Ibid. p. 19.
Eraveov de wporepov eis Aeav
Marinus, V. Procl. c. Ix, p. 7 et 8, édition Bois
dosiav..... Cotra èi pèv ApiOToreiois
sonade.