CHAPITRE III.
(COMMENT LE SOLEIL, PARCOURANT
(QUEMADMODUM SOL, SIGNA
LES SIGNES.
PERVADENS, AUGEAT ET MINUAT
AUGMENTE ET DIMINUE LES DURÉES
DIERUM ET HORARUM SPATIA)
DES JOURS ET DES HEURES)
Car, lorsque le soleil est entré dans
Namque cum sol Arietis signum
le signe du Bélier et qu’il en traverse
iniit, et partem octavam pervagatur .
le huitième degré : il accomplit l’équi¬
perficit aequinoctium vernum.
noxe du printemps.
Lorsqu’il s’avance vers la queue du
Cum progreditur ad caudam Tauri
Taureau et la constellation des Pléia¬
sidusque Vergiliarum, e quibus eminet
des, d’où part la moitié antérieure du
dimidia pars prior Tauri : in majus
Taureau, il effectue sa course suivant
spatium mundi quam dimidium pro¬
un espace du monde plus grand que la
currit, procedens ad septentrionalem
moitié en se rapprochant de la région
partem.
septentrionale.
Du Taureau lorsqu’il entre dans les
E Tauro cum ingreditur in Geminos,
Gémeaux, à l’époque où les Pléiades se
exorientibus Vergiliis : magis crescit
lèvent (avec lui) : sa course au-dessus
supra terram, et auget spatia dierum.
de la terre se développe davantage, et
augmente les durées des jours.
Ensuite lorsque, des Gémeaux il
Deinde, e Geminis cum init in
entre dans le Cancer, (époque) où il
Cancrum, quso longlissimum' tenet
embrasse le plus (grand espace du
caeli spatium; cum pervenit in partem
ciel : lorsqu’il est arrivé au huitième
octavam, perficit solstitiale tempus.
degré (du signe), il accomplit le temps
Et, peragens, pervenift ad caput et
solsticial ; et, continuant, il parvient à
pectus Leonis, quod eae partes Cancro
la tête et à la poitrine du Lion : car
sunt attributae.
ces parties (du Lion) sont attribuées
au Cancer.
Et, après sa sortie de la poitrine du
E pectore autem Leonis et finibus
Lion et des limites du Cancer, parcou¬
Cancri : solis exitus, percurrens reli¬
rant les parties restantes du Lion, il
quas partes Leonis, inminuit diei
diminue la grandeur du jour et de
magnitudinem et circinationis, redit¬
1. Ed. Schneid. Sans corr. : « qui brevissimum ».