PROCÉDÉS DE CONSTRUCTION.
et le lacis de roseaux, par de larges carreaux de poterie qui prennent
leur appui sur les tringles.
Les carreaux de poterie ne sont d'ailleurs autre chose que des tuiles
plates dont on enlève les rebords; et le tout est revêtu sur ses deux faces
d'un enduit de mortier et bourre.
Tout à l'heure, lorsqu’on faisait usage de perches et de roseaux, le
prolil cintré prévenait les déformations. Avec une membrure métallique
ce danger est moins à craindre : souvent on se dispense de la courbure!.
MENUISERIES
Les seuls ouvrages de menuiserie — « intestinum opus » — aux¬
quels Vitruve consacre quelques détails, sont les escaliers et les portes,
ESCALIERS2
L'inclinaison (pl. 9, fig. 6) est donnée par le triangle pythagoricien :
5 de hauteur pour 4 de base.
Les marches sont assises sur des limons à crémaillère.
PORTES
Les pl. 26 et 27 montrent la disposition des menuiseries d’'une porle.
Dans la feuillure de la baie, se loge un châssis fixe, qui sert d'attache
aux gonds.
Chaque vantail comprend deux montants de rives, entretoisés par de
larges traverses — « impages ». Et un madrier vertical fait recouvrement
— « replum », à la jonction des deux vantaux.
En vue d'assurer la rigidité, on donne une grande largeur aux traverses.
qui font équerres.
Les seuls membres moulurés que Vitruve mentionne, sont les
traverses.
1. Favent. XXI. — 2. IX préf. 10. — 3. IV V.