Full text: Tome I (1)

MENUES CHARPENTES. 
DOUBLES PLAFONDS 
Un mode de construction analogue à celui des craticii parietes permet 
d'établir des plafonds isolés du solivage, et d'obtenir à peu de frais, 
au-dessus des salles, une lame d'air empêchant la chaleur de pénétrer 
ou de se perdre. 
d. — PLAFONDS A OSSATURE DE CLAYONNAGE 
La carcasse est faite (pl. 10, fig. 2) de chevrons horizontaux, ou de 
perches, que l’on suspend aux grosses charpentes. Des cannes ou des 
faisceaux de joncs font office de lattis. Une couche d'enduit est étendue 
à l'extrados ; une ou plusieurs à l'intrados. 
L'espacement des perches ne doit pas excéder 2 pieds. 
Comme organes de suspension on emploie des baguettes pendantes. 
Les ligatures sont d’osier ; et des broches — « cultelli » (lig. 5. 4), 
rendent les faisceaux de joncs deux à deux solidaires. 
Comme garantie contre les gerçures de l’enduit, on a soin d’écraser 
les joncs avant de les mettre en faisceaux ; et de choisir, pour les 
baguettes pendantes, des bois que l’humidité ne fait point gauchir : 
buis, genévrier, olivier, rouvre ou cyprès. 
Le profil est un arc de cercle : ce qui rend le plafond rigide et peu 
déformable. 
Quelquefois (fig. 5, 6)? on adapte à l'intrados de petites lascines 
saillantes : ce sont des noyaux de nervures sur lesquels ressaute l'enduit. 
L'aspect est plus élégant et la rigidité mieux assurée. 
b. — SUBSTITUTION DU MÉTAL AU BOIS 
Dans les plafonds des thermes, où la vapeur détériorerait les bois, 
les perches sont remplacées (pl. 11) par des tringles de fer; les baguettes 
de suspension, par des tiges métalliques cramponnées aux charpentes; 
5. VX15. 
L.VII in; Cf. Favent, XXI. — 2. Favent.
	        
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