RÉSONATEURS DES THÉATRES.
Incidemment on remarquera que ce dédoublement des notes com¬
munes aux variétés conjointe et disjointe autorise Vitruve à compter,
dans l’un quelconque des trois genres, un total de 18 notes.
LE SYSTÉME RÉSONATEUR DES THÉATRES
Nous avons dit (page 202) que, dans quelques théâtres, la mélodie est
automatiquement accentuée par des vases sonores vibrant à l’unisson
des principales notes.
CONSTITUTION DES APPAREILS RÉSONATEURS (pl. 51 fig. 2)1
Les vases résonateurs — jyeiz, sont généralement de bronze, quel¬
quefois de simple poterie.
Leurs emplacements sont des cellules ménagées « inter gradus » :
« dans les intervalles des gradins » ; autrement dit, le long des murs
des précinctions.
Ces cellules reçoivent le son par des soupiraux de 2 pieds sur 1/2 pied.
Les vases y sont posés de champ, la concavité en regard de la scène;
et l’appui qui les maintient sur champ est une cale « en forme de
coin » : probablement un chevalet fait de deux planchettes qui s’arc¬
boutent.
MODE D’ACCORDAGE?
L’accordage se fait — comme celui de nos instruments à clavier —
par quintes, quartes et octaves; et il est aisé de vérifier que la série
complète des vases correspond à une série de sept quintes, savoir :
ut sol ré la mi si fat utt.
OBSTACLES QUI RESTREIGNENT L'USAGE DES RÉSONATEURS
Ces vases — Vitruve le reconnaît — sont d’application fort restreinte?.
1. Vy 1-8. — 2. Vv 2. — 3. V v 40.