Full text: Tome I (1)

LES ÉCHELLES MUSICALES. 
par sa relation avec les sonitus stantes, qui sont comme les notes fonda¬ 
mentales, les points fixes du système. 
Deux tétracordes qui se succèdent sont dits : 
« Conjoints », s'ils ont une note commune; 
« Disjoints », s’ils sont séparés l’un de l’autre par un intervalle d’un 
Exemples : 
Sont conjoints les deux tétracordes si ut ré mi, mi fa sol la, qui ont 
mi comme note commune; 
Sont disjoints les tétracordes la si ut ré, mi fa sol la, que sépare 
l'intervalle ré mi. 
FORMATION DES ÉCHELLES DIATONIQUE, CHROMATIQUE, 
HARMONIQUE 
SUBDIVISION DE CHACUNE D’ELLES 
EN DEUX VARIÉTÉS OU SOUS-ÉCHELLES 
Mettons à part le la grave situé à l’origine de toutes les échelles, et 
qui paraît la note extrême d’un tétracorde trop bas pour être chanté : 
L’échelle, quel que soit le genre, se subdivise (tableau pl. 95) en 
deux variétés, deux sous-échelles, caractérisées par le mode d’enchaîne¬ 
ment de leurs tétracordes : 
- Sous-échelle conjointe : 
Trois tétracordes conjoints, portant dans la nomenclature vitruvienne 
les Nos 1, 2 et 3 : 
si — mi, mi — la,, la, — ré,; 
Puis un tétrarcorde sans note commune avec le précédent : le tétra¬ 
corde N° 5, mi, — la,. 
b. — Sous-échelle disjointe : 
Deux tétracordes conjoints (tétracordes 1 et 2 de Vitruve) : 
si — mi, mi — la,; 
1. V Iv 24.
	        
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