L'ATTAQUE ET LA DÉFENSE.
FOSSÉS ET CONTRE-MURS
Sur tous les points où l’assaillant peut amener ses béliers, on entra¬
vera l’approche par un fossé creusé le long du rempart.
Et, au pied du rempart, dans le lit du fossé, on établira (lig. 2, 3)
un terre-plein, qui est contre les chocs la meilleure des défenses.
Ce terre-plein — « agger » offrira une plate-forme assez spacieuse
pour des rassemblements de troupes.
Sa structure sera celle d’un ouvrage de soutènement (page 34) :
masque de maçonnerie et éperons intérieurs en zig-zag : une sorte
d’ossature à cellules triangulaires, noyée dans le remblai.
Rappelons deux particularités essentielles :
Point de contre-forts extérieurs, qui seraient des défilements pour
l'ennemi;
Point de cellules vides, qui résisteraient mal aux chocs.
PORTES ET VOIES D'ACCÉS?
Il convient que les portes soient défendues par des tours.
Les voies d’accès ne sont point dirigées perpendiculairement vers la
place, mais se développent au pied de la courtine, de telle sorte que
l’ennemi qui s’y engage reste le plus longtemps possible exposé aux
projectiles de la défense;
Et, comme l’assaillant est couvert par le bouclier qu’il tient à son
bras gauche, on doit le forcer à présenter aux coups non le flanc gauche,
mais le flanc droit : ce qui se traduit par la disposition d'accès indi¬
quée sig. 4.
L'ATTAQUE ET LA DÉFENSE
MOYENS D'ATTAQUE?
La première opération de l’assaillant est d’établir, hors de la portée
du tir de la place, une ligne d’investissement isolant la place, protégeant
L. Lx 25-50. — 2. I x 10, 11. — 3. X XII-Kv. Cf. Phil. byz.