MÉCANIQUE DES CHANTIERS.
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DÉTAILS DE MANOEUVRE, VARIÉTÉS D'APPLICATION
DRESSAGE
Pour le dressage d’une chèvre, on procède comme il suit! (pl. 66,
fig. 1) :
Après avoir assuré le pied du bâti contre les mouvements de recul,
on plante à l’arrière un pieu muni d’une poulie de renvoi.
Un cable, fixé en tête de la mâture, passe sur cette poulie, revient à la
chape supérieure, et de cette chape au treuil du bâti :
Un mouvement de rotation imprimé au treuil détermine le dressage.
La chèvre dressée, on raidit les haubans.
MODE DE SUSPENSION DES PIERRES
Lorsque les pierres sont de masse modérée et de suffisante dureté,
on y pratique? (pl. 65, fig. 1) un trou s’élargissant à mesure qu’'il
s'approfondit; et l’on engage dans cette mortaise évasée une « lenaille »
dont les bras sont fixés aux câbles de suspension, et les mâchoires dis¬
posées de manière à s’écarter sous l’action du poids : La tenaille fonc¬
tionne à la manière de nos louves.
Si la masse est trop lourde ou la pierre trop friable, on remplace la
louve par une élingue.
ADAPTATION DU SYSTÉME AUX MANOEUVRES MARINES3
La traction par moufles et cabestans fournit le moyen de mettre à sec
les navires en les halant sur des cales en pente douce (pl. 66, fig. 4).
Pour le chargement et le déchargement des navires, l’appareil est
(fig. 2, 3) une vergue horizontale ou inclinée, qui pivote autour d’un
mât.
D’autres applications du système se représenteront à propos des
1. X II 18-23. — 2. X II 15. — 5. X II 57-58.