MAISON ROMAINE.
Pour les marchands qui entreposent dans les villes les produits de
leur fermes' :
Substitution de magasins aux pièces d'agrément;
Annexion, au porche ou vestibule, de boutiques sur rue.
Ensin le logis vulgaire est caractérisé' par de multiples étages en
encorbellement, et des fenêtres ouvertes sur la voie publique.
Dans ces maisons simplifiées des villes, l’économie ne porte pas seule¬
ment sur les distributions : on vise à épargner le terrain, qui est cher.
Tandis que les somptueuses habitations se développent à rez-de-chaussée
sur de très grands espaces, ici la majeure partie des services est reportée
aux étages supérieurs?.
b. — L'HABITATION DITE PSEUDO-URBAINE'
A la campagne, l’habitation de plaisance comprend, comme la maison
de ville, une cour péristyle et une grande salle en forme d’atrium;
Mais ici (pl. 59, fig. 2) l’on entre d’emblée dans la cour péristyle; et
c’est au fond de cette cour que se place la grande salle, avec portiques
extérieurs et échappées sur des avenues et des palestres.
LA MAISON ROMAINE COMPARÉE A LA MAISON GRECQUE
Revenons à l’habitation urbaine et, avant d’en analyser les détails,
rapprochons l’un de l’autre les deux types généraux : celui de Rome,
celui de la Grèce.
On reconnaît dans les différences, les différences mêmes des mœurs:
Les salles de réception chez les Grecs sont faites pour des invités; chez
les Romains, pour des « clients » à qui elles sont librement ouvertes:
l’atrium est à proprement parler un lieu d’assemblées populaires.
2. V vi 45. — 5. II vin 65. — 4. VI vii 14-16.
1. VI vII 7.