MODIFICATIONS DU TYPE NORMAL.
Dans cette sorte de cour intérieure, on cherche un abri pour l'image
sacrée : Vitruve n'en fait nulle mention; c'était selon toute apparence
un édicule auquel aboutissait la nef hypèthre.
CAS D'APPLICATION
Ce genre de temple, d'où le ciel est visible et où le soleil rayonne,
convient spécialement aux divinités de la lumière et du ciel : il leur
est réservé.
Il est, avons-nous dit, tout à fait exceptionnel : Vitruve, voulant citer
une application, ne peut la trouver à Rome, il est forcé de recourir aux
monuments d’Athènes; et, là même, il doit se contenter d’un exemple
répondant d’une façon fort incomplète au programme : un édifice
octastyle.
L'hypêthre d'Athènes. — Cet hypèthre athénien, il y aurait grand
intérêt à l'identifier. — Voici2 le signalement que Vitruve en donne :
« Octastylos et templo Olympio ».
Le mot templum voulant dire non point « temple », mais « plate¬
forme », le sens de ce passage ne paraît donner lieu à aucun doute : il
s'agit d’un édifice « octastyle et (situé) sur la plate-forme olympienne »;
en d’autres termes, il s'agit du Jupiter Olympien d'Athènes.
M. Rose, dans sa 2e édition de Vitruve, remplace le mot et par est :
« Octastylos efsit templo Olympio ». Si l’on admet cette correction, le sens
devient plus net encore.
Contre-épreuve : Vitruve nous apprend' que le temple olymplen
d'Athènes était diptère, c'est-à-dire octastyle.
b. — TEMPLES ACCOMMODÉS AUX CONVENANCES
DES DIVERS CULTES
L'hypèthre vient de fournir l’exemple d’un parti approprié aux dieux
de la lumière.
LIIII6. — 2. III II 39. — 3. VII préf. 34. — 4. IV VIII 17.