Full text: Tome II (2)

LIVRE V. 
ubi desinit intelligitur ; sed : quod exarrivée; mais il se manifeste aux 
acuta facta est gravis, ex gravi acuta, 
oreilles (une seule chose : à savoir,) 
que d’aigu (le son) est devenu grave, 
apparet auribus. 
de grave aigu. 
Per distantiam autem, e contrario : 
Par discontinuité, (c’est) à l’in¬ 
verse : 
Namque cum flectitur, in mutatione! 
Car, lorsqu’elle s’infléchit, dans son 
vox statuit se in alicujus sonitus fini¬ 
mouvement la voix se pose sur tel 
tionsel, deinde in alterius; et, id 
degré de son, puis sur tel autre ; et, 
ultro citro crebre faciendo insconstans? 
ce faisant successivement par avancée. 
apparet sensibus : uti, in cantionibus, 
par recul, sa mobilité se manifeste 
cum, flectentes vocem, varietatem fa¬ 
aux sens : comme lorsque, dans les 
cimus modulationis. 
chants, nous produisons la variété de 
la mélodie. 
Aussi, lorsqu’elle franchit les inter¬ 
Itaque, intervallis ea cum versatur : 
valles : et (le point) d’où elle part et 
et unde initium fecit et ubi desiit, 
celui où elle arrive se manifeste dans 
apparet in sonorum patentibus fini¬ 
des degrés de sons perceptibles ; quant 
tionibus; mediana autem sclarentia 
aux (sons) intermédiaires : par sup¬ 
intervailis obscurantur. 
pression des transitions, ils dispa¬ 
raissent. 
Quant aux genres de mélodies, ils 
7* Genera vero sunt modulationum 
sont (au nombre de) trois : 
tria : 
La première, que les Grecs appel¬ 
Primum, quod Gracci nominant 
uo; Secundum, ua; Ter¬ 
lent auovia; la deuxième, oua; 
tium, hovoy : 
la troisième, hovoy. 
Est autem Harmoniae modulatio ab 
Or la mélodie Harmonique est une 
arte concepta : et, ea re, cantio ejus 
conception artificielle; et, par cela, 
maxime gravem et egregiam habet 
son chant a une dignité particulière¬ 
auctoritatem ; 
ment solennelle et distinguée ; 
9 Chroma, subtili sollertia ac crebri¬ 
Le Chroma, par l’ingénieuse élé¬ 
tate modulorum, suaviorem habet 
gance et la condensation de ses grou¬ 
delectationem ; 
pes de notes, a un charme plus 
suave; 
camus sol, lux, flos, vox » : C.-à-d. « Comme lorsque, dans la conversation, nous disons sol. 
lux, flos, vox ». Cet exemple de continuité emprunté à des monosyllabes paraît au moins étrange; 
et, comme il ne trouve pas son équivalent dans le texte d’Aristoxène, il semble permis de le con¬ 
siderer comme une glose, de même provenance peut-être que celle qui se rencontrera au § 26. 
1. Les manuscrits donnent, soit « in mutatione », soit « immutatione ». 
2. Ed. Schneid. Sans corr. : « constans ». 
5 bis. Ed. Galian. Sans corr. : « parentia ». 
4. Chap. viII du manuscrit de Breslau.
	        
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