NOTES DU LIVRE VI.
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des traits à des têtes inçonnues, par exemple à celle d'Homère....
Cet usage fut, je crois, établi à Rome par Asinius Pollion, qui le
premier, en ouvrant une bibliothèque, fit des beaux génies une
propriété publique. »
Ces images, au rapport de Polybe (liv. vi, ch. 51), étaient pour
l'ordinaire de cire et de bois, quoiqu'il y en eût quelquefois de
marbre ou d'airain. On les exposait dans l'atrium de la maison,
enfermées dans des boîtes de bois; on ne les sortait que dans les
circonstances solennelles. Voyez JuvÉNAL, sat. VIII.
Appius Claudius fut le premier qui les introduisit dans les
templés, l'an de Rome 259
Le droit d'images généalogiques fut d'abord particulier aux
patriciens ; mais les plébéiens l'obtinrent dans la suite , lors de
leur admission aux dignités curules.
Vitruve veut que la hauteur des images soit proportionnée à
la largeur des galeries, et la largeur de ces mêmes images à la
hauteur des galeries.
Les ornements des images, selon Perrault, doivent s'entendre des
piédestaux qui les soutiennent, de même que l'architrave, la frise
et la corniche qui sont posées sur les colonnes, sont appelées les
ornements de la colonne. L'expression n'est pas très-juste : car il
semble qu'il n'est pas raisonnable de donner le nom d'ornements
à des choses aussi nécessaires et aussi essentielles que des archi¬
traves, des corniches et des piédestaux, les colonnes et les sta¬
tues étant ordinairement des parties qu'on peut plutôt prendre
pour des ornements que pour des choses dont les édifices ne peu¬
vent se passer.
29. — Peristylia. Outre la cour dont on vient de parler, il y
en avait encore aux maisons de la ville de beaucoup plus grandes,
appelées péristyles, c'est-à-dire entourées de colonnes. Les loge¬
ments des maîtres se trouvaient tout autour. Ces peristyles res¬
semblaient parfaitement aux cloîtres des abbayes et des couvents
des religieux : usage qu'ils avaient pris de la manière de bâtir
des Romains.
30.— Tricliniorum quanta latitudo fuerit. Le triclinium, ou
lieu où mangeaient les Romains, portait ce nom à cause des trois
lits qui y étaient ordinairement dressés autour de la table. On
appelait aussi triclinium les lits sur lesquels mangeaient les Ro¬
mains, parce que chaque lit était pour trois personnes, et rare¬
ment pour quatre. Cicéron, dans son plaidoyer contre L. C. Pi¬
son, lui reproche d'entasser les Grecs autour de ses tables, cinq