NOTES DU LIVRE IV.
450
ptère. Pour donner plus de clarté à l'explication de Vitruve,
Poleni a emprunté à Desgodets le plan de l'ancien temple de la
Fortune Virile, à Rome. Supposons un périptère avec une cella,
dont les murs soient ee, nn (fig. 78 , p. 449), les ailes depuis le
mur jusqu'au rang des colonnes sont bb, dd. Cela posé, imaginons
que nous puissions éloigner les murs ee, un, ils auront franchi
l'entre-colonnement de l'aile, et occuperont la moitié de toutes
les colonnes. Le périptère a les ailes libres par l’éloignement des
colonnes, qui sont distantes du mur de la largeur d'un entre¬
colonnement, tandis que le pseudopériptère n'a point d'ailes,
toutes les colonnes, à la réserve des six qui font le pronaos,
étant engagées dans les murs de la cella.
191. — Arœ. L’autel antique représenté
par la fig. 79, se
Fig. 79.
trouve placé en a,
au-devant du pié¬
destal qui porte la
a
statue e, au mi¬
lieu du tribunal i
(fig. 75, p. 442)
Ad sui
192.
cujusque dei deco¬
rem. L'autel de Ju¬
piter Olympien, au
rapport de Pausa¬
nias, était placé sur
des degrés dont le
premier avait cent
vingt-cinq pieds de
circonférence. La
forme et la hauteur
des autels variaient
beaucoup. Ceux des
divinités célestes
W
étaient les plus éle¬
vés ; on les appelait
6
spécialement altaria. Ceux des divinités terrestres étaient très-bas,
et s'appelaient arœ :
..................... En quatuor aras :
Ecce duas tibi, Daphni, duas, altaria Phoebo.
(VIRGILIUS, Egl. V, v. 65.)
Et l'on creusait des fosses pour sacrifier aux dieux infernaux.