NOTES DU LIVRE III.
326
est égale à sa hauteur yX. La coupure est la cavité I qui se trouve
entre les denticules hh (fig. 50).
137.— Hujus cymatium. Cette cymaise qui doit être posée sur
le denticule, est si petite qu'il est impossible, dit Perrault, de
ne pas soupçonner cet endroit d'être corrompu ; et il est aisé de
juger que le nombre étant écrit en chiffres, un copiste ait pris
facilément II1 écrit MI, pour vI. Poleni a conservé vI. On doit
remarquer que l'expression altitudinis ejus signifie qu'il faut que
la cymaise soit entièrement hors des trois parties occupées par le
dentelet ; elle diffère en cela de la cymaise de l'architrave. La hau¬
teur de celle-ci est comprise dans celle de l'architrave dont elle
occupe la septième partie; c'est pourquoi il dit alors septima
parte suœ (non ejus) altitudinis.
138. — Corona. Ce mot signifie en général une corniche, bien
qu’il n’en désigne que la partie appelée couronne, larmier, mou¬
chette, ou gouttière, parce que l'eau de pluie en tombe par gouttes
ou larmes. C'est le plus fort membre carré d’une corniche dont
le plafond est souvent creusé pour que l'eau ne puisse couler le
long des murs. Dans la fig. 50 (p. 325) la corniche est désignée
par les lettres YVXF, et le larmier par la lettre R.
139.— Prœter simam. La grande cymaise est marquée YVL
dans la figure 50 (p. 325). On ajoute le mot grande pour la dis¬
tinguer de la petite cymaise m qui pose sur le larmier. Le profil
de la grande cymaise B est concave par le haut et convexe par le
bas; la hauteur de la partie concave est égale à celle de la partie
convexe. La saillie de la grande cymaise est égale à sa hauteur.
On l'appelle aussi doucine, gorge ou gueule droite. La petite cy¬
maise m, dans la fig. 50, et D dans la fig. 40 (p. 306) dont la
partie convexe occupe le haut, et la partie concavé le bas, s'ap¬
pelle aussi gueule renversée. Les filets plus ou moins hauts qui la
surmontent en sont comme le complément:
Dans la grande corniche ne se rencontrent pas toujours les
deux cymaises qui sont l'une sur l'autre, et dont la dernière,
ordinairement la plus grande, est la doucine B, et la petite, le
talon D (fig. 40). Quelquefois, au lieu de ce talon D, on met
l'astragale N (même fig.) ; quelquefois, comme au portique du
Panthéon, à Rome, il n'y a qu'un filet qui, avec son congé, tient
lieu de la petite cymaise.
140. — Et omnino omnes ecphorœ. Cette égalité de saillie et
de hauteur ne se trouve point pratiquée dans tous les membres
d'architecture : car il est constant que les saillies des fasces d'une