Full text: Tome premier (1)

NOTES DU LIVRE III. 
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est égale à sa hauteur yX. La coupure est la cavité I qui se trouve 
entre les denticules hh (fig. 50). 
137.— Hujus cymatium. Cette cymaise qui doit être posée sur 
le denticule, est si petite qu'il est impossible, dit Perrault, de 
ne pas soupçonner cet endroit d'être corrompu ; et il est aisé de 
juger que le nombre étant écrit en chiffres, un copiste ait pris 
facilément II1 écrit MI, pour vI. Poleni a conservé vI. On doit 
remarquer que l'expression altitudinis ejus signifie qu'il faut que 
la cymaise soit entièrement hors des trois parties occupées par le 
dentelet ; elle diffère en cela de la cymaise de l'architrave. La hau¬ 
teur de celle-ci est comprise dans celle de l'architrave dont elle 
occupe la septième partie; c'est pourquoi il dit alors septima 
parte suœ (non ejus) altitudinis. 
138. — Corona. Ce mot signifie en général une corniche, bien 
qu’il n’en désigne que la partie appelée couronne, larmier, mou¬ 
chette, ou gouttière, parce que l'eau de pluie en tombe par gouttes 
ou larmes. C'est le plus fort membre carré d’une corniche dont 
le plafond est souvent creusé pour que l'eau ne puisse couler le 
long des murs. Dans la fig. 50 (p. 325) la corniche est désignée 
par les lettres YVXF, et le larmier par la lettre R. 
139.— Prœter simam. La grande cymaise est marquée YVL 
dans la figure 50 (p. 325). On ajoute le mot grande pour la dis¬ 
tinguer de la petite cymaise m qui pose sur le larmier. Le profil 
de la grande cymaise B est concave par le haut et convexe par le 
bas; la hauteur de la partie concave est égale à celle de la partie 
convexe. La saillie de la grande cymaise est égale à sa hauteur. 
On l'appelle aussi doucine, gorge ou gueule droite. La petite cy¬ 
maise m, dans la fig. 50, et D dans la fig. 40 (p. 306) dont la 
partie convexe occupe le haut, et la partie concavé le bas, s'ap¬ 
pelle aussi gueule renversée. Les filets plus ou moins hauts qui la 
surmontent en sont comme le complément: 
Dans la grande corniche ne se rencontrent pas toujours les 
deux cymaises qui sont l'une sur l'autre, et dont la dernière, 
ordinairement la plus grande, est la doucine B, et la petite, le 
talon D (fig. 40). Quelquefois, au lieu de ce talon D, on met 
l'astragale N (même fig.) ; quelquefois, comme au portique du 
Panthéon, à Rome, il n'y a qu'un filet qui, avec son congé, tient 
lieu de la petite cymaise. 
140. — Et omnino omnes ecphorœ. Cette égalité de saillie et 
de hauteur ne se trouve point pratiquée dans tous les membres 
d'architecture : car il est constant que les saillies des fasces d'une
	        
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