NOTES DU LIVRE III.
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chacune leur escalier. Souvent les piédestaux ou stylobates po¬
saient immédiatement sur la terre, et s'élevaient aussi haut que
l'escalier jusqu'à la plate-forme ou pavé du temple, tellement que
les colonnes posaient sur les piédestaux et sur le pavé. Souvent
aussi le pavé était porté par un socle simple de la grandeur du
temple, AAA, fig. 39, 1. Si l'on voulait alors élever les colon¬
nes sur des piédestaux, ces derniers étaient posés sur le pavé, et
dans l'intervalle d'un piédestal à l'autre, se trouvait la balustrade
ou parapet (podium), qui avait exactement les mêmes parties et
proportions que le piédestal.
86. — Uti quadræ, spiræ, trunci, coronœ , lysis. Le socle est
appelé quadra, parce que c'est un membre carré, marqué C dans
la fig. 39, 2. Il sert comme de plinthe à la base du piédestal.
Fig. 39.
Les autres membres qui sont au droit de D, et posés immédiate¬
ment sur le socle, sont appelés spiræ, du même nom que la base
de la colonne ; la partie B s'appelle le dé, à cause de sa forme
Fig. 40.
carrée , et truncus, parce
qu'elle est posée sur une
base, comme le tronc ou
fût de la colonne l'est sur
la sienne. La corniche FE
s appelle aussi corona, et
son talon F lysis.
K
On ne peut douter que
le mot lysis ne désigne ici
M
le dernier membre d'une
corniche, et l'on peut
croire qu'il est ainsi appele
0
à cause de la séparation
qu'il fait d'une partie
d'architecture d’avec une
autre, par exemple du piédestal d'avec une colonne, de la tige