Full text: Tome premier (1)

NOTES DU LIVRE III. 
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contrent avec les lignes horizontales 11, 22, 33, 44 ; ensuite, du 
point F on tire une curviligne qui passe par les points 1, 2, 3, 
4, et va jusqu’en C, et une autre pour le tiers inférieur jusqu’en 
O, ce qui donne le trait du profil de la colonne. Par le milieu des 
colonnes (in mediis columnis), il ne faut point entendre un point 
également distant de deux extrémités; ici le milieu comprend 
tout l'espace qui est entre les extrémités. La pratique ordinaire. 
fondée sur l'observation des monuments antiques, est de faire 
ce renflement au droit du tiers de la colonne vers le bas. L. B. 
Alberti le met plus haut. Selon lui , la colonne se divise en sept 
parties, et le renflement se place à la troisième ; ce qui le rappro¬ 
che beaucoup du milieu, suivant le texte de Vitruve pris à la 
lettre. 
72.— Supraque terram parietes exstruantur sub columnis di¬ 
midio crassiores quam columnœ sunt futuræ. Comme Vitruve 
parle ici de l'ordre ionique, c’est avec raison qu’il donne au mur 
qui porte les colonnes un diamètre et demi de largeur, parce 
que les deux quarts de diamètre pour les saillies et le diamètre 
font justement la largeur du socle de la base de la colonne qui 
doit être égale à la largeur du mur. 
Quœ stereobatæ appellantur. Ce mur, élevé au-dessus 
73.— 
du sol, et destiné à porter les colonnes, les Grecs le nomment sté¬ 
réobate, mot qui signifie toute structure solide faite pour soutenir 
une autre partie de l'édifice moins massive. Il est tout uni, sans 
aucun ornement (fig. 39, 1, p. 306). Le stylobate, mot formé de 
grilo (colonne) et de éaivo (être appuyé), c'est le piédestal, l'appui, 
le soutien d'une colonne; c'est le stéréobate proportionné avec 
les colonnes, orné de bases, de corniches, divisé par des pié- 
destaux (fig. 39, 2). 
14.— Aut solidanda fistucationibus. La nature de cette opéra¬ 
tion semble plutôt exiger la hie que le mouton. Le mouton me 
paraît une machine d'un trop grand appareil, bonne seulement 
pour enfoncer les pilotis. La hie, au contraire, appelée aussi de¬ 
moiselle à cause de ses anses qui représentent des bras, est plus 
facile à manier, tout en offrant de grandes ressources. Les pa¬ 
veurs s'en servent ordinairement pour enfoncer leurs pavés, et 
l'on conçoit que les coups redoublés de cet instrument puissent 
donner au terrain une grande compacité. 
75.— Is locus jodiatur exinaniaturque. Il ne faut creuser tou¬ 
tefois que jusqu'à une certaine profondeur, comme le remarque 
Galiani; car si l'on fouillait jusqu'à la partie solide, les pilotis de¬
	        
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