LARCHITECTURE DE VITRUVE.
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Les effes de la nature ont d'abord suff pour régler, avec quelqués sucés, le travail des
ouriers. La physique expérimentale les a perfecionnés d'age en àge par de nouvelle remarques.
Elle a, de bonne heure, apereu que linsinuation des liquides, entre les mases, des corps soldes,
y poruoit une acion et un efort cpablés de les désmir, à proporion de la quanité, ou de
Tacivité de ces liquides. Elle a obervé que c'éroit, au contraire, à l'écoulement des liquides,
an éoit due la coléion des mases peites ou grandes, de quelque facon que la chose serécuit
dans le scret de la hature, qui senblé autenie à nous en déjober la comndisince.
L'emu par ellemème néest pas un haquide ; ele ne le devient que par linsinnalion de lar et
du vrai principe des hiqueus qui es le feu : 'écoulenent de cehui di la ramène à sa condenstion
paturelle. Il en est, de même du sng, des hules, des sels , et de hien d'aures corps qu
Sépasisent à poporion de la sorie du fen, et a'e lesquels le seu pgt trés- diférenment;
come la méme main fepe des coups urés-diférens avc une bguéte, avee un marteau, et
ares une masue. C'est par un eet de ceute remaque qu'on enploie le grand seu pour soulevet
toues les peites parties d'un méel et les meure en fusion. C'est par une suite du même prmncipe
erpérimenell que le g'and feu a été mis en ceuvre pour ebranler toutes les parues de la pierre à
chauns, et de la piere à plive, ce qui en facilte dabord la pulérision et lobéisance à nos
somhaits. L'eau, qui les retient dans un état de désumion;, venant à se disiper, elles reprendront
ets
leur première ténacité.
Cest done lécoulement des liquides, 'estàdire, de kair, de lean et du feu, qui enuse la ro¬
deur et la ténacité du mortier. Les kiquides ne peuvent s'échapper totalement d’entre deux surfaces
voisines, sans donner leu à ces surfaces de se toucher immédiatement dans un grand nombre de
points; et de s'unir, comme si elles ne faisoient qu'un corps.
L'air retiré par la succion de la machine pneumaique d'entre deux hémisphères qui sont unis,
n'y exerce plus son ressort, et ne travaille plus à les désunir.
Alors la pression universelle agit sur ces deux parties de globes, sans y trouver aucune action;
ni liquide intermédiaire qui lui résiste, et elle les comprime si fortement l'une contre l'autre , que
les plus grands efforts ont peine à les détacher. La même cohésion, ou du moins, un commence¬
ment d'union se fait apercevoir dans deux marbres polis, ou enire deux ardoises qu'on couche de
biais en les glissant l'une sur l’autre, de façon à n'y laisser entrer prèsqu'aucun air.
L'action des liquides, dont nous avons observé les différéns progrès, et sans la faire tourner à notre
profit ; nous est d'un secours infini. La sécheresse ou le feu, dans un certain degré, pousse et
disipe l'eau sans violence. Celle-ci, en s'évaporant; emporte avec elle une grande quantité d'air¬
qu’elle contient, et dont ellé est presque toujours saisie. Les ouvriers ont vu ces effets, et il suit
pour les régler. Il nous est impossible de sucer l'air qui est entre deux pierres, ou entre une multitude
de grains de sable, pour en unir plus étroitement les surfaces, sans l'effort de la gravitation qui est
toujours retardé par l’obstacle de l’air dispersé dans les interstices. Nous avons recours à un expe¬
dient : nous jetons entre les pierres une couche de ciment, qui produit un double effet ; savoir
de faciliter par son obéissance l’exacte position de la pierre qu’on veut asseoir, et ensuite de témir
entre les pierres une multitude innombrable de petites surfaces, immédiatement appliquées l'une sur
l'autre,