Full text: Vitruvius: L' architecture de Vitruve

LARCHITECTURÉ DE VITRUVE. 
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fordonnance, ini lorsqu'on parle de Fordonmance d'on bétinent, on eutend quily a de Forde 
dans la disribution, et qu'il est construit d'après les règles établies. 
Lorde qui régne dans jous les ourges dela nature, iopira les arites des premies ags; ces 
dorés lui qu'is églérent leus ourages. Ce pincipe fondamentdl fut ausi le guide de ceus qui 
fient fine de si grands progés us arts, dans les beaug jous de la Crécé. La conhusion deplat e 
nui par- tout ou ellese, touve, et plus encore des les producions des beau-arts, qui somn le 
résnlat des esorts de l'egprit humain. Cest par Fordre et les combinaisons qu'ileige, q'on peut 
voir si elles sont le fruit du génie. 
Locde eit si csentel à l'achicure qu'ele eiste, pour aini dre , que per lui Ausi Pordon 
nance est celle nommée la première parmi les objets qui consiuent cet art. Ele donne, comme 
di Viruve, à chaque parie de l'ouvrage, l'étendue nécesire à l'usge pour lequel elle eit desinée 
elele védait à une mème mesure, pour en former un ensemble bien proportionné. Il laut donc 
que chaque partie ait sa juste grandeur, convenable à son usge et proporionpée à la grandeu¬ 
de jont Fédfice. Dans un temple il faut qu'il se trouve un espace suffsant pour la Cella, un aute 
nour le vesibule, un autre pour les galeries, eic. Dans une habiaion il faui, par exemple, que 
Taleove soit capable de contenir le ht;, Fécuvie, les chevaux; que la cour, la sale et les chambres 
ne soient mi trop grandes ni trop peites pour servir aux usges auxquels elles sont desinées : la cour¬ 
pour donner le jour aux appartemens et contenir ce qui dot y entrer ; la salle, pour y recevon 
les standes compagnies; et les chambres, pour y coucher. L'ordre doit régner entre ces parues prin¬ 
dipdles ou majeures; il doit également régner enire les moindres pardes qui sont comme les aces¬ 
soires de celle- ci : telles que les colomes, la grandeur des entre- colonemens, elc. Il laut que 
le tont formie un ensemble bien proporionné d'eprés les règles de l'art, comme lexprime le mot 
faris. Il faut distribuer d'une facon commode et ogréable, d'prés les mêmes régles, non seulement 
les paries pincipales, mais encore les démails accesoires : c'est ainsi qu'en médiant sur ce qui 
concerne l'ordre dans un édifice, on voit que le plan a un point central auquel tout vient aboutir 
et qu'il faut que l'intégralité et l'unité s'y trouvent. 
L'intégraité du plan v'est aure chose, an premier coup d'ecil, que la iotalié des pories qui 
le composent ; mais en creusant cette idée foncière, on s'aperçoit ensuite que cette intégralité suppose 
que l'on donne une juste étendue à toutes ces paries, et que même on les unit ensemble en les 
liant toutes à un même point central, ce qui constitue l'unité ; et que de plus on en rejette, avec 
soin, tout ce qui peut y être étranger ou superfur. Ces cobditions également requises dans le de¬ 
veloppement du plan, sont si importantes, qu’elles font le principal mérite de l'artiste, et le place 
au rang des grands hommes. Au contraire, Horace met dans la dernière clase des ouvriers, Fartiste 
qui sait rendre les détails, même dans une perfection rare, mais qui ne sait pas en former un 
tout. (1) 
L'unité tient tellement à l'intégralité, qu'on peut en quelque sorte les confondre, pour n'en faire 
qu'un seul et même précepte. Il ne faut pas croire qu'’elle puisse jamais la contrarier ; car rame¬ 
(1) Hor. Art. poet. v. 32. 
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